Auch, prêtes pour l’envol
La restructuration du FCAG a dynamisé les Gersoises qui ne cachent pas leurs ambitions.
Il y a quelques mois, nous avions laissé le rugby auscitain sur son projet de créer une entité forte labellisée Gers. Rien n’a changé, sinon que la volonté s’affirme un peu plus. Le manager Thierry Labric et le groupe de dirigeants qui l’entoure constituent un solide noyau qui œuvre à la création d’une vraie dynamique. Le changement ? Cette saison il se voit à tous les étages du FCAG. L’encadrement s’est considérablement étoffé selon la volonté de Labric : « L’ancien joueur Serge Lauret a accepté de vivre une première expérience de coach. Il œuvre avec Philippe Castex. Deux anciennes joueuses qui ont connu le haut niveau, Andrée Forestier et Odette Desprat, sont entrées dans la structure sportive. Elles apportent la parole de femmes. Nous sommes encore sur la mise en place mais les filles se bougent, il y a un entrain. » Sur le terrain aussi, la métamorphose s’opère par la grâce d’un large recrutement. La présence dans le Gers de plusieurs collèges agricoles engagés dans la compétition scolaire à VII, a permis de repérer des joueuses. Des cadettes du département ont également rallié la cause auscitaine et quelques anciennes sont de retour. « On ratisse sur le département, expose Thierry Labric. Nous sommes sur une nouvelle pente ascendante. »
Évolution positive
Ainsi développé, le contexte ne peut se satisfaire que d’une issue : la qualification. Il faudra cependant que certaines joueuses acquièrent la maîtrise du XV. La capitaine Marina Sabathier est arrivée au club il y a cinq ans. La passion du rugby l’anime depuis dix-sept ans et elle constate avec grand plaisir l’évolution positive du FCAG : « C’est la première fois que j’ai quatre entraîneurs, deux hommes et deux femmes. C’est un luxe. Il y a un engouement. On nous donne les moyens de faire mieux. Nous avons de bonnes joueuses et beaucoup d’envie, il y a un fort potentiel à exploiter et je suis persuadée que nous allons faire une bonne saison. Il faut maintenant mettre en place notre jeu. » Marina ne cache pas son optimisme et elle va même jusqu’à avouer son souhait d’accéder à l’étage supérieur. En dix-sept saisons, elle n’a quasiment rien gagné, l’heure est peut-être venue… avec le FC Auch.
Par Gérard Piffeteau
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