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Paris sans génie

Par midi olympique
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Dans ce match décousu et un peu ennuyeux, les deux équipes ont fait jeu égal. Le Stade Français l’emporte grâce à une pénalité « à tenter » supplémentaire.  Un brin ennuyeux. 

Le résumé

Ce match semblait parti pour devenir un grand moment de rugby. A peine assise, la petite chambrée éparpillée dans Jean Bouin (8788 spectateurs) se régalait d’une justesse technique de Steyn, dont le coup de pied millimétré donnait le premier essai à son ailier Waicea. Deux minutes plus tard, Lyon répondait par une action collective léchée. Les libérations étaient rapides, et les replacements offensifs judicieux. Les bases de départ étaient élevées. Et puis ? Et puis c’est tout. Le match s‘est éteint tout d’un coup. Les équipes ont fini par se rendre la pareille en développant de maigres actions sans tranchant. Seul l’éclair de Baptiste-Amédée Guillou a un peu réchauffé l’atmosphère. En deuxième mi-temps, le jeune Millet a coffré un bon ballon alors que Bonneval et Waicea se trouvaient en surnombre à ces côtés. Le troisième essai de la partie ne sera jamais inscrit. Et ce sont les buteurs qui se sont chargés de meubler le tableau d’affichage (100% de réussite de chaque côté). Le Stade Français s’étant créé deux occasions de plus, les Parisiens l’ont emporté par 6 points.  A une minute du terme, Potgieter rentré en jeu a eu la pénalité du bonus défensif au bout du pied (40 mètres en coin). Ce sera le seul échec de la partie. 

 

Le fait du match 

L’essai de Baptiste Amédée Guilloud (35ème minute) a été litigieux. Le demi de mêlée lyonnais a bien joué le coup sur une situation confuse. Le Stade Français venait de prendre un peu le large par une pénalité de Morné Steyn (13-6). Sur le renvoi, la pression exercée sur Ross permettait à Julien Bonnaire de récupérer le ballon. Un ruck plus loin, Guilloud accélérait et déposait Williams et Génia pour aller aplatir sous les poteaux. L’essai sera accordé à la vidéo. Sur l’action, le « retour offensif » de Bonnaire prés de la zone de ruck a gêné le déplacement défensif de Lakafia. Et l’arbitre Cédric Marchat s’est trouvé sur la route de Williams qui venait plaquer Guilloud. Usage d’un écran et une course dans la zone arbitre : Guilloud a parfaitement exploité la situation.

 

L’homme du match

Dans cette rencontre  un peu désordonnée, sans colonne vertébrale, les éclairs offensifs sont venus des individualités, et dans ce registre de l’homme isolé qui défouraille, Carl Feanrs s’est particulièrement mis en valeur lors de la première mi-temps. Le troisième ligne centre anglais a fait constamment avancer son équipe. Il a percé deux fois très franchement le rideau défensif parisien. A la 25ème minute de jeu, son accélération et son passage « comme dans du beurre » au milieu de deux défenseurs, en plein centre du terrain, a surpris tout le monde. Malheureusement pour Lyon, sa passe a été interceptée faute d’un véritable soutien venu à sa hauteur. Il s’éteindra un peu en seconde période, mais sur l’ensemble de la rencontre, personne n’a mieux usé de ses moyens physiques que lui. 

 

L’essai du match

Il a été signé par l’ailier parisien Waicea dés la 3ème minute de la rencontre. Une action limpide. La mêlée en faveur de Paris sur la ligne des 40 mètres lyonnaise s’est écroulée. Cédric Marchat a laissé jouer. Génial a donné directement à son ouvreur Morné Steyn, qui a immédiatement délivré une passe au pied maîtresse dans le dos d’Henry Clunies-Ross. Waicea a pris la balle après le rebond, et d’un retour intérieur très vif, s’est joué de Delon Armitage venu le plaquer en catastrophe. Trente mètres plus loin, il résistait au retour de l’ailier opposé Toby Carter Arnold, et aplatissait en coin. Steyn transformait, et Paris menait 7-0 le match à peine démarré.  

 

Les meilleurs : Slimani, Lakafia, Steyn, Ross, Waicea ; Fearns, Buckle, Puricelli, Wulf. 

 

Par Guillaume Cyprien

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