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« Affaire des corticoïdes » : le Racing 92 et ses trois joueurs saisissent la justice

Par midi olympique
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    « Affaire des corticoïdes » : le Racing 92 et ses trois joueurs saisissent la justice
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Bien que blanchis dans « l'affaire des corticoïdes » ,Dan Carter, Joe Rokocoko et Juan Imhoff ont décidé avec le club francilien de saisir le Procureur de la République après « la violation totale du secret médical.» 

Le Racing 92 a décidé de ne pas en rester là. Le club a annoncé hier que ses trois joueurs blanchis dans l'affaire des corticoïdes, Dan Carter, Juan Imhoff et Joe Rokocoko, « ont décidé de saisir le Procureur de la République » après que le secret médical eut été violé selon le club francilien. Dans un communiqué à retrouver ci-dessous, le club champion de France se justifie ainsi : « À la suite de soins parfaitement justifiés et dispensés en conformité avec la règle et l'éthique, trois joueurs du Racing 92 ont vu leurs dossiers médicaux étalés dans les médias en violation totale du secret médical.» Poursuivant: « Le brouillage absolu des perceptions qui en résulta a permis, un court laps de temps, toutes les instrumentalisations possibles ».  Dans le communiqué, le Racing 92 demande également que « cessent ces fuites inadmissibles qui portent atteinte à l'efficacité de la lutte contre le dopage en France et à la crédibilité de ceux qui la mènent » et souhaite « savoir par qui et comment ont été bafoué règlements et principes fondateurs de cette noble cause ». Dans son édition du 7 octobre, le journal L'Equipe révélait que des traces de corticoïdes supérieures au taux légal fixé par l'Agence mondiale antidopage (AMA) avaient été retrouvées dans les urines de Carter, Imhoff et Rokocoko à l'issue de la dernière finale de Top 14 remportée face à Toulon fin juin. Après avoir auditionné les joueurs le 12 octobre, la commission de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby (FFR) a conclu qu'ils n'avaient commis aucune infraction aux règles antidopage. Selon le club , les traces de corticoïdes résultaient de « traitements administrés par voie autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées. »

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