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Pacôme Gougeon, petit mais costaud !

Par midi olympique
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    Pacôme Gougeon, petit mais costaud !
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Dans le rugby moderne les ¾ centre ou ¾ aile ont désormais des allures de troisième ligne. Alors, avec son mètre soixante treize et ses 80 kg, Pacôme Gougeon fait figure d'exception. Malgré un physique qui détonne dans ce monde de déménageurs, ce dernier à su creuser son sillon pour se faire une place enviée au sein de l'effectif vannetais. Rencontre.

Pacôme Gougeon, est-ce un paradoxe pour un garçon à votre morphologie de jouer en Pro D2 ?

Absolument pas. Je pense que j'ai toute ma place pour peu qu'on me donne les moyens de m'exprimer. Et je dois dire qu'actuellement, la confiance du coach constitue une énorme motivation.

 

Et en plus vous marquez des essais...

Pour mon plus grand bonheur. J'en suis à 3 soit la moitié moins de ce que j'avais réussi à faire la saison dernière en Fédérale 1.

 

Est-ce à dire que c'est plus difficile ?

Evidemment, les équipes sont mieux organisées et parce que nous sommes moins dominateurs dans le jeu. Mais je ne suis pas fixé d'objectif sur le nombre d'essai que j'espère marquer. Je me suis plus fixer des objectifs en terme de feuilles de match. Marquer ou faire marquer le bonheur est le même.

 

Comment fait-on pour émerger dans un groupe de Pro D2 ?

Il faut d'abord avoir confiance en soi, en ses moyens et jouer avec. J'évite aussi le contact frontal. Je sais que je ne ferai pas le poids au sens propre et au sens figuré. L'évitement est encore une des solutions avec la vitesse. Mon centre de gravité forcement plus plus bas que les autres par rapport à ma taille m'aide également lorsqu'il faut crocheter à droite ou à gauche.

 

Vous pensiez être capable de vous faire une petite place au soleil dans cette pro D2 ?

Je pensais surtout qu'il me faudrait beaucoup travailler et être avant tout patient. Surtout après l'énorme préparation physique que nous avons eu à subir pendant les deux premiers mois de reprise. Après, c'est une question de choix des entraîneurs. J'ai enchainé plusieurs rencontres et mes prestations ont été je pense convaincantes.

 

Comment vivez-vous la concurrence ?

Très bien. Je pense que s'il y a une rivalité sportive entre nous 6 - car nous sommes 6 à postuler sur le 3ème rideau - cette rivalité est saine. Je m'entends super bien avec eux parce chacun accepte les choix des entraîneurs.

 

Vous ne jouez pas ce vendredi parce que blessé. Que dites-vous à Jean-Baptiste Pic qui vous remplace poste pour poste ?

Qu'il se fasse plaisir et qu'il contribue à la construction de la victoire.

 

Recueillis par Didier LE PALLEC

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