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Irlande - Nouvelle-Zélande : et si l’Irlande…

Par Simon Valzer
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Publié le Mis à jour
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Passés tout proche d’une victoire contre les Blacks il y a trois ans, les irlandais savent ce qu’il faut faire pour faire tomber les champions du monde…

Cent onze ans. Voilà cent onze ans que les Irlandais n’ont pas vaincu les Blacks. La dernière fois que les Irlandais ont levé les bras au ciel à la fin d’un match contre les Blacks remonte à 1905. Un autre siècle, une autre époque… Et pourtant. Il n’y a pas si longtemps que cela, les Diables verts ont bien failli prendre leur revanche. Souvenez-vous, c’était en novembre 2013, à l’Aviva Stadium de Dublin. Auteurs d’un match titanesque, les hommes de Joe Schmidt menaient 22-17 dans la dernière minute… jusqu’à cet essai assassin du centre Ryan Crotty, lequel n’a rien oublié de ce moment : « J’ai dû m’excuser auprès de chaque Irlandais que j’ai croisé depuis ce jour-là ! Ce fut un grand moment dans ma carrière, ainsi que pour l’équipe. Je mentirais si je vous disais que je n’ai pas envie de marquer le même genre d’essai à Chicago », souriait celui qui, s’il tenait parole, pourrait bien devenir persona non grata dans tous les pubs irlandais du monde.

Les conseils de D’Arcy

Les Irlandais aussi, sont excédés par la domination néo-zélandaise : « On espérait que les départs de McCaw et de Carter les affaiblissent un peu… même pas ! Ils sont encore meilleurs… », soufflait, cette semaine, l’emblématique centre irlandais Gordon D’Arcy. Les Celtes seraient-ils résignés ? Jamais ! D’ailleurs D’Arcy a déjà son idée sur la question : « Il faut suivre l’exemple des Argentins, qui les ont défié à leur propre jeu. Si tu les attends à défendre, tu passes sous un rouleau-compresseur. Dans ma carrière, nous avons failli les battre à trois reprises. Mais à chaque fois, nous avons manqué de sang-froid à la fin de la rencontre. » Exactement comme les Argentins qui, in fine, ont été balayés comme les autres. « L’Irlande est l’une des rares équipes qui joue avec autant de passion pour le maillot que l’Argentine. Nous pouvons apporter quelque chose. »

Carbery, la promotion éclair

Si l’on en croit D’Arcy, si le XV du Trèfle parvient à faire jeu égal pendant une heure, il devra ensuite faire preuve d’un calme olympien pour remporter la victoire et briser la malédiction noire. Ce rôle devrait incomber à Joey Carbery, le jeune ouvreur du Leinster qui, après seulement neuf apparitions sous les couleurs de sa franchise, se retrouve propulsé sur le banc de sa sélection au bénéfice de l’absence de Paddy Jackson. Un gosse qui, quatre jours après avoir fêté ses 21 ans, va possiblement défier les Blacks à Chicago en fin de rencontre. Une mission trop grande pour ses frêles épaules ? Pas pour son entraîneur en sélection, Andy Farrell : « L’impression que Joey nous a donnée ? C’est qu’il ne manquait pas de confiance en lui ! Attention, je n’ai pas dit qu’il était effronté ou impertinent… Ce n’est pas le cas. Mais il possède une vraie confiance en lui. » Celle-ci ne sera pas de trop, quand il faudra contenir les incessants assauts de la colonie noire…

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