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Bastien Marut, le discours d’un revenant

Par midi olympique
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    Bastien Marut, le discours d’un revenant
Publié le Mis à jour
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Capitaine de touche et combattant infatigable, le numéro 8 d’Aubenas, Bastien Marut, a fait basculer le match samedi. Et ce, pour relancer le RCAV dans ce championnat.

Ils n’avaient d’yeux que pour lui. Au point de lui offrir une véritable standing-ovation, au moment de sa sortie. « Lui », c’est Bastien Marut, le numéro 8 d’Aubenas-Vals. Pour son retour après sept mois d’absence, il a livré une copie de haut-vol. « Nous savons que Bastien est un meneur, quand il rentre sur le terrain. Il a apporté une certaine sérénité et cette percussion qui pouvait nous manquer. Les adversaires savent qu’il aime prendre des ballons lancés, mais il faut être en face », confiait ainsi son manager Marc Raynaud, dans les couloirs de Dugradus. Un constat que les Auscitains ont pu expérimenter, hier. Marut faisant basculer le match dans le money-time, sur une de ses percussions. Et ce, à un moment où son équipe évoluait à quatorze. Sa relance initiée depuis ses quarante mètres, amenant à l’essai de Louis Fourie. « Mon but, c’est de mettre mes coéquipiers dans l’avancée. Au moment de rentrer sur le terrain, j’avais beaucoup d’envie et j’ai essayé de faire au mieux même si je ne suis pas à 100 %. J’ai 28 ans et je veux être un leader, tout en restant humble. » Des paroles aux actes, il n’y a qu’un pas. Le même que le joueur arrivé d’Albi voici quatre ans, a allégrement franchi. Son retour coïncidant entre autres, avec le renouveau de la conquête ardéchoise. « Nous nous sommes retrouvés, notamment en mêlée fermée. Les critiques de ces dernières semaines nous ont vexés car c’est toujours emmerdant. Maintenant, le fait est que nous n’étions pas assez performants. » Un comble pour une équipe, réputée et souvent valorisée pour son jeu d’avants.

De l’envie et du cœur

Face aux Auscitains, les Albenassiens-Valsois se sont donc recentrés. Non pas sur un rugby minimaliste, mais dans l’essence même de l’ovalie. C’est-à-dire, le combat et une saine agressivité. À l’image de ces vingt minutes passées à défendre, en deuxième mi-temps. « Nous venions de perdre deux fois à domicile (face à Provence Rugby et Limoges, N.D.L.R.) et cela ne nous était jamais arrivé. L’équipe s’est donc remise en question et même si tout est encore perfectible, nous avons montré que nous avions de l’envie et du cœur », rappelle Bastien Marut. Des valeurs qui collent parfaitement à l’un des supposés petits poucets de la poule Élite. Celles d’un club familial, entièrement attaché à son territoire et à ses supporters. Une armée de fidèles qui vit à travers et pour son équipe fétiche. « Aubenas, c’est une petite ville et nous sommes donc toujours unis. Durant toute ma blessure (une entorse de l’articulation du gros orteil), je suis ainsi resté très proche du groupe même si je ne pouvais pas courir. Ce fut très long à soigner et je pense qu’il me faudra attendre janvier, pour retrouver la plénitude de mes moyens. » Les défenses de Fédérale 1 appelées à croiser le RCAV, sont donc prévenues. Avec le retour de leur troisième ligne, les hommes de Marc Raynaud et Conrad Stoltz sont plus affamés que jamais.

Par Corentin Vayssière

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