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Monribot : « Il me manque ça, la victoire, la joie dans les vestiaires »

Par midi olympique
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    Monribot : « Il me manque ça, la victoire, la joie dans les vestiaires »
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Le capitaine de l'Aviron bayonnais, Jean Monribot, attend une victoire de ses troupes afin de retrouver de la joie dans le vestiaire des Basques.

Une défaite à Brive, des conditions climatiques difficiles, comment s’est passée votre semaine ?

Il a fallu s’adapter un petit peu aux conditions mais maintenant ça y est, on est rentré dans l’hiver. On a fait une séance de touche en gymnase pour travailler sur la qualité. Aujourd’hui (jeudi) on était sur le terrain car il faut rentrer dans ces conditions. Je pense qu’on va avoir ce temps-là samedi donc il faut s’adapter à ce climat. Pour nous ça peut être un plus parce dans des moments comme ça, l’engagement et l’envie qu’on y met sont quelque chose de très important. On va s’accrocher encore plus à notre conquête. Ça va être un match où il va falloir tout donner pour ne pas avoir de regrets. En tout cas Clermont vient ici avec une équipe un peu remaniée donc j’espère que nous aurons plus envie de gagner qu’eux samedi. Là je pense qu’il faut passer en mode guerrier un petit peu. Sortir les peintures de guerre et se les mettre sur le visage. Il ne faut plus du tout se poser de questions.

 

Comment vivez-vous cette période actuelle en tant que capitaine ?

C’est sûr que c’est dur, surtout pour moi individuellement. Tu te dis, qu’est ce qui ne fonctionne pas, qu’est-ce que je ne fais pas ? Après, moi j’ai toujours été comme ça, à me remettre en question. C’est sûr que tu as des coups de moins bien, mais bon tu ne dois pas le faire voir. Tu ne dois rien changer, en tout cas mon comportement n’a pas changé. Dans des moments comme ça, il faut rester tel que l’on est. Ne pas s’affoler, mais on est conscient que ce bloc de deux matchs, si on ne le réussi pas on a vraiment un pied en Pro D2. On n’a plus de cartouches, plus à calculer, il faut juste se lâcher. Je pense que si on sort vraiment un match en donnant tout, il y aura victoire au final. 

 

C’est le match de la dernière chance ?

Oui, moi je le prends comme ça. Si tu n’en gagnes qu’un (ndlr : Bayonne reçoit Clermont puis Toulouse) tu peux encore espérer un peu mais pour être encore dans les clous il faut remporter ce bloc de deux matchs. J’ai envie d’avoir ces deux succès. La nuit tu ne penses qu’à ça, ça te bouffe, tu as envie de retrouver la victoire. On est tous des compétiteurs. On joue au rugby donc on se nourrit de victoires. Moi il me manque ça, la victoire, la joie dans les vestiaires. J’en ai marre de rentrer dans les vestiaires et avoir la tristesse sur soi. J’ai envie de retrouver le sourire et la joie avec les copains parce que, malgré ce moment difficile comptablement, on a la chance que le groupe vive bien. Et ça c’est quand même quelque chose de très important. On est vraiment soudés, on y croit et j’ose espérer que ça paye un jour. 

Propos recueillis par Pablo Ordas

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