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Novès : « Nous ne nous sommes pas enlevés »

Par midi olympique
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    Novès : « Nous ne nous sommes pas enlevés »
Publié le Mis à jour
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Le sélectionneur du XV de France, Guy Novès, a livré sa première réaction après la victoire de ses hommes face aux Samoa (52-8).

Pour commencer, un mot sur les blessés...

A chaud, ça risque d'être un diagnostic un peu rapide... Difficile de donner de précisions si ce n'est pour la fracture du radius de François Trinh-Duc, qui est actée. Pour lui, ce sera une opération avec la pose de plaques. Je suis vraiment désolé pour François, pour Toulon et on espère qu'il reviendra avec nous pour le Tournoi. Ensuite, Kevin Gourdon a des douleurs à une cheville et un genou. On en saura plus en début de semaine, après des examens. Pour Goujon, il s'agit d'un coup important à la crête iliaque. Enfin, il y a Jefferson Poirot qui est touché à l'épaule. Il est d'ores-et-déjà éliminé pour la suite. Globalement, nous avons laissé beaucoup de force dans cette partie. C'est évidement le grand point noir de notre soirée.

 

Suffisant pour la ternir ?

Il faut dissocier les blessures, liées à un sport de combat, et le match. Pour les blessures, on sait à chaque match qu'il y a des risques d'éliminer quelques joueurs. Cette fois, il y en a beaucoup… Le match, c'est un autre débat.

 

Sur lequel on vous imagine satisfait.

Comme toujours, on peut voir le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein. Mon travail et celui de mon staff, c'est de regarder aussi ce qui n'a pas marché, au-delà du résultat, pour l'améliorer. On parle de bâtir l'avenir du XV de France. En première période, avec un peu plus d'application, nous aurions dû marquer trois essais de plus. Quand on va attaquer un niveau au-dessus, ça ne pardonnera pas. En début de deuxième, on se fait également déchirer trop facilement. Malgré tout, j'ai vu des gens heureux dans le stade. Nous avons eu énormément d'intentions. C'est très bien. Mais on ne peut pas tolérer de laisser passer autant d'occasions quand elles se présentent.

 

Tout de même, il y a sept essais à la clé pour votre équipe…

Oui mais au niveau international, il est très dur de s'approcher de la ligne d'en-but adverse. Quand vous avez traversé le terrain, que vous êtes si près du but, se relâcher sur la dernière passe ou le dernier impact n'est pas admissible. Quand nous aurons moins de confort au score, ça ne pardonnera pas. Cette application, c'est aussi une forme de respect pour tous les mecs qui ont bossé, le staff, les dirigeants…

 

L'engagement des Samoans était-il du mauvais côté de la limite ?

Cela, ça regarde les Samoa. Nous, nous avons essayé jouer notre rugby. Eux, on savait qu'ils étaient capables de s'engager à la limite. Soit on reste, soit on se sort. On a décidé de les affronter. Nous ne nous sommes pas enlevés. De ce point de vue, je félicite mes hommes.

 

Un mot sur votre paire de centre Fofana-Lamerat, qui a surclassé son alter ego ?

Ce n'est pas mon truc de parler des individus, surtout pas à chaud. Ce que j'en pense, c'est que je vais regarder le mach calmement demain. Ensuite, seulement, j'en parlerai peut-être des cas individuels. A chaud, il y a bien eu des choses admirables dans la circulation. La rentrée de Jean-Marc Doussain ne nous a d'ailleurs pas bloqués sur nos lancements de jeu. Ensuite, certains on fait un grand match. Est-ce que ce sont les centres ? A vous de juger.

 

Propos recueillis par Léo Faure

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