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Four nations : Avantage Australie ?

Par Didier Navarre
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    Four nations : Avantage Australie ?
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Dimanche à Liverpool, l'Australie et la Nouvelle-Zélande vont disputer la finale du Four Nations. Vainqueur en 2009 et 2011, l'Australie a la faveur du pronostic.

Comme en 2010 et 2014, la finale du Four Nations va opposer l'Australie à la Nouvelle-Zélande. Dimanche à Anfield Road en fin d'après-midi, le vainqueur rentrera tout simplement dans l'histoire puisqu'il revendiquera trois couronnes et sera à cette occasion le recordman de l'épreuve. En effet, l'Australie l'a emporté en 2009 et 2011 tandis que son éternel rival l'a empoché en 2010 et 2014. L'adversaire n'était autre que l'Australie. Cette dernière s'inclinant sur les scores respectifs de 16-12 et 22 -18. Dimanche, l'Australie a la faveur bien légitime du pronostic puisqu'en cette année civile, elle compte trois victoires en autant de rencontres sur les Kiwis  : le 6 mai dernier lors de l'Anzac test (16-0), le 15 octobre  à Perth en test match (26-6) et le 5 novembre dernier à Coventry lors de la deuxième journée du Four Nations (14-8). Cette belle série de victoires ne demande qu'à être confirmée. De plus rappelons que dimanche dernier au stade olympique de Londres, l'Australie a copieusement dominé l'Angleterre (36-18). La copie rendue par le champion du monde mérite bien des éloges, ce dont a confirmé le capitaine, Cameron Smith :  « Le score est très flatteur et ne reflète pas la physionomie de cette rencontre. Nous avons battu une grande équipe d'Angleterre. Après notre fin de match très difficile face aux Kiwis, nous sommes rassurés »

 

 

Le souvenir du 22 novembre 2008

Quarante -huit heures avant la victoire austalienne,  dans le froid polaire de Workington, la Nouvelle-Zélande avec une formation très remaniée, a failli se prendre les pieds dans le tapis face à des Écossais très pragmatiques, appliqués et parfaitement inspirés à l'image de leur ouvreur et capitaine Danny Brough. Au final, un surprenant (18-18) a sanctionné cette rencontre. D'un peu plus, les Néo-Zélandais frisaient la correctionnelle. Une défaite les aurait tout simplement privés de la finale au profit de l'Angleterre. Après cette prestation, le coach Daniel Kidwell n'a pas été tendre envers sa formation :  «  L'Écosse a parfaitement joué. Elle a été avantagée par les conditions climatiques. De notre côté, nous avons de la chance d'avoir fait match nul. » Reste que pour la finale, la Nouvelle- retrouvera l'arrière Jordan Kahu, l'ailier Jordan Rapana et le deuxième-ligne, Kevin Proctor qui ont cruellement fait défaut vendredi soir face aux Ecossais. En revanche, Daniel Kidwell ne pourra pas compter sur son emblématique ouvreur, Tom Leuluai, victime d'une double fracture de la mâchoire. La Nouvelle-Zélande se retrouve au pied du mur avant le rendez -vous d'Anfield Road. Justement, les Australiens préfèrent plus que jamais redoubler de méfiance. Toute l'Australie treiziste n'a pas oublié le 22 novembre 2008 à Brisbane. Ce jour-là, en finale de la Coupe du monde, la Nouvelle-Zélande s'était imposé (34-22) à la surprise générale. Et pourtant quatre semaines avant, elle avait subi la foudre australienne en poule (30-6). Huit temps après, l'histoire pourrait se répêter ? Les Kiwis sont capables du pire comme du meilleur.

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