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[FRANCE - AUSTRALIE] Le match des Bleus en questions

Par Nicolas Zanardi
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    [FRANCE - AUSTRALIE] Le match des Bleus en questions
Publié le Mis à jour
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Retour sur les points clés et les moments forts de ce France - Australie en trois questions.

La France a-t-elle trouvé la clé du sol ?

C’était un des grands enjeux côté français : comment limiter l’influence dans le jeu au sol du pitbull australien David Pocock ? Désireux de ne pas toucher à leur troisième ligne des « trois huit » et donc privés de plaqueur-gratteur, le staff tricolore avait ainsi choisi de remplacer en deuxième ligne Ledevedec par Vahaamahina. Pour un bilan forcément mitigé, tant les Wallabies ont régné en maître sur les phases de ruck. Défensivement, les Australien ont en effet réussi à ralentir, voire voler de nombreux ballons (comme celui, crucial, de la 77e minute). Et à l’inverse, les Tricolores n’ont pas su rendre la pareille, hormis quelques grattages du capitaine Guirado. Trop peu, en tout cas, pour empêcher les Wallabies de réciter leurs séquences longues.

L’essai de Kuridrani était-il valable ?

Il faut l’avoir vu pour le croire : plaqué par Charles Ollivon, en total déséquilibre et avec le corps à 99 % en-dehors des limites du terrain, le centre Tevita Kuridrani a réussi à aplatir en coin l’essai australien de la 55e minute, au prix d’un incroyable numéro de voltige aérienne. Valable ? Tout à fait. Car si le ballon fut aplati contre le poteau de corner, celui-ci est depuis quelques années considéré comme « neutre ». Et donc pas en-dehors des limites du terrain, comme de nombreux spectateurs l’espéraient.

Y avait-il pénalité sur la dernière mêlée ?

Face aux Wallabies, c’est toujours la même histoire... Ainsi, dans les moments difficiles, les Français ont pu s’appuyer sur leur mêlée. Cela fut vrai juste avant la mi-temps, sur cette pénalité qui leur permit de revenir à 13-11 juste avant la mi-temps. Et bien sûr dans le money-time, où une première mêlée remportée sur introduction australienne offrit aux Tricolores une balle de match. Le problème ? C’est qu’au niveau international, les arbitres rechignent à influer directement sur le score dans les arrêts de jeu. Et si la faute australienne parut évidente sur la dernière mêlée (le gaucher Sio lâchant sa liaison devant Slimani), l’arbitre néo-zélandais M. Jackson ne tendit pas le bras. On connaît la suite, avec le drop de la gagne manqué par Lopez...

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