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Meaux, une locomotive en marche

Par midi olympique
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    Meaux, une locomotive en marche
Publié le Mis à jour
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Le club du pays de Meaux s’est repositionné dans la hiérarchie de la Fédérale 3. Son grand projet prend forme.

Demain, mardi, Jean-Marc Bernini et Marc Dubourdeau, le président du Pays de Meaux et son responsable technique, rencontreront leurs élus municipaux et départementaux pour entamer une discussion en vue de la création d’un centre de formation. Cette entrevue que les édiles ont sollicitée est la première. Ce projet qu’ils semblent vouloir soutenir en est à ses prémisses. Mais voilà une pierre de plus dans le jardin de ce club, qui a développé depuis plusieurs saisons l’ambition de devenir le grand pôle de l’Est francilien. Cette ambition a connu ses revers. Quand il avait repris le club de Meaux, il y a six ans, à la demande de la municipalité dirigée par Jean-François Copé, Jean-Marc Bernini devait piloter un grand déménagement sur un stade flambant neuf. La mairie voulait récupérer le site historique du rugby. Cette opération n’a jamais eu lieu. Sportivement, l’équipe première n’était pas parvenue à capitaliser sur la fusion avec celle du Val d’Europe, pour se hisser dans la hiérarchie. Elle avait subi une rétrogradation en 2015, et c’est seulement la disparition soudaine des Boucles de la Marne qui l’avait maintenue à l’échelon. En vitrine, le Pays de Meaux stagnait. Le projet du centre de formation, la vitalité de sa formation, et dernièrement, les excellents résultats de son équipe première, ont donné une autre vision du travail réalisé.

Vers la Fédérale 2 ?

Dans son championnat de Fédérale 3, elle qui peinait, l’équipe fanion s’est distinguée par un début de saison tonitruant. Elle a vaincu Plaisir. Elle a tenu tête à Ris-Orangis. Elle s’est donc hissée au meilleur niveau régional. Elle inscrit en moyenne six essais à chacun des matchs joués chez elle à Tauzier. L’incorporation du centre Nicolas Doret (ex-Bobigny en Fédérale 1), du pilier Mofolo (ex-Orléans en Fédérale 1), du demi de mêlée Lasdicat (ancien espoir d’Aurillac), ou du talonneur Elghari, n’explique pas tout. Ces joueurs recrutés avec des propositions d’emploi - Jean-Marc Bernini, qui a vendu son entreprise de transport à la société Transdev, ouvre des portes, en même temps qu’il facilite les voyages en car de ses équipes - ont intégré un effectif stable, le même qui végétait les saisons précédentes. « Ce groupe avait un potentiel. Il est seulement en train de la réaliser », explique Marc Dubourdeau. Il a rajouté une séance de travail hebdomadaire pour faciliter sa mue. Leur budget de 500 000 euros a aussi permis de verser une prime au match originale : chacun perçoit 50 euros pour chaque point terrain acquis. Cette équipe a trouvé sa dynamique. La saison prochaine, une Bélascain servira de porte d’entrée aux jeunes du club qui frappent à la porte. C’est l’autre volet de la réussite du Pays de Meaux. La formation bénéficie d’un nouveau souffle.

La fusion avec le Val d’Europe a créé l’un des plus gros clubs d’Ile-de-France. Les 650 licenciés forment une école de rugby de 350 membres, deux équipes cadettes et deux équipes juniors indépendantes. Si la tentative de monter une Bélascain dès cette saison a échoué, la montée des juniors l’an prochain le permettra. L’ensemble est situé à Tauzier, un complexe de quatre terrains et d’une piste d’athlétisme, sur lequel est installé un pôle médical. Quatre autres terrains sont aussi disponibles sur le Val d’Europe. « Nous avons tout pour devenir une très belle locomotive de notre territoire, et nous avons tout pour ce centre de formation, juge Jean-Marc Bernini. Il faut aussi monter en Fédérale 2, et dès cette saison si nous le pouvons, pour offrir à notre jeunesse un niveau qui la motive. » Ses équipiers premiers semblent l’avoir entendu.

Par Guillaume Cyprien

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