Abonnés

[FRANCE - NOUVELLE-ZELANDE] Ollivon : « Je m’éclate sur le terrain »

Par Emmanuel Massicard
  • [FRANCE - NOUVELLE-ZELANDE] Ollivon : « Je m’éclate sur le terrain »
    [FRANCE - NOUVELLE-ZELANDE] Ollivon : « Je m’éclate sur le terrain »
Publié le Mis à jour
Partager :

« Tu aurais une chaise, s’il te plait. J’ai mal à la jambe… » C’est en boitant légèrement que Charles Ollivon s’est présenté devant la presse, une fois douché. Assis face à une forêt de micros, le troisième ligne a confié son plaisir d’avoir pu enchaîner les rencontres. Et sa déception légitime d’échouer à cinq points des All Blacks. Sentiments.

Charles, que retenir de cette courte défaite face aux doubles champions du monde ?

Je suis partagé entre la satisfaction d’avoir rivalisé et la déception d’avoir concédé cette courte défaite. Nous n’étions pas loin… Le négatif prédomine quand on pense à ces deux essais encaissés à zéro passes. Cela nous laisse un goût amer car sans ces essais nous étions dans le coup.

Comment expliquer les fautes commises à l’approche de l’en but néo-zélandais, votre incapacité à marquer malgré vos occasions franches ?

Sans doute y avait-il une envie de trop bien faire, avec une volonté décuplée. Peut-être aurions-nous dû être plus calmes… Dans ces cas-là, il faut écouter la charnière, ne pas s’affoler et respecter le plan de jeu sans s’exciter. Nous n’avons pas su le faire.

Guilhem Guirado a regretté que les Néo-Zélandais aient été «chambreurs ». L’avez-vous ressenti ?

Oui mais je n’ai pas grand-chose à vous dire là-dessus. Ils ont gagné, c’est tout. Cela fait partie du jeu. Je les respecte, même s’ils n’ont pas toujours été très corrects.

Quel bilan tirez-vous, d’un point de vue personnel ?

Cette tournée est vraiment très positive. J’avais besoin de me confronter au niveau international et j’ai joué quasiment les trois matchs en totalité et je me suis très bien senti dans le projet de jeu. Je m’éclate sur le terrain et je suis étonné d’avoir trouvé mes repères aussi rapidement. Maintenant, il faut aller plus loin.

Aviez-vous déjà été confronté à un tel niveau de jeu ?

Non. Les Blacks, c’est la meilleure équipe du monde et peut-être même de tous les temps. On ne va pas se mentir, c’est quand même rageant d’être passé aussi prêt de la victoire. Après l’Australie, j’ai joué la Nouvelle-Zélande. Ce qui ne m’était jamais arrivé.

Vous faisiez partie des joueurs particulièrement attendus après le match face à l’Australie, notamment dans le jeu au sol. Avez-vous le sentiment d’avoir répondu aux attentes ?

C’est surtout une affaire collective ; tout va très vite dans les rucks et il ne faut pas faire n’importe quoi. Mais c’est surtout une affaire collective et cela ne sert à rien de vouloir combattre sur tous les ballons… Globalement, chacun d’entre nous a franchi un pallier face aux champions du monde. Je suis content.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?