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Périgueux, au plus que parfait

Par midi olympique
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    Périgueux, au plus que parfait
Publié le Mis à jour
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Toujours en pleine phase d’épurement après ses récents déboires, les résultats sportifs de Périgueux laissent augurer le meilleur.

C’est le début de saison rêvé. Dimanche, en allant à Sarlat, le Club athlétique périgourdin aura l’occasion de remporter sa neuvième victoire en autant de rencontres. Sur les huit premiers matchs, seul Mérignac a réussi à priver les Dordognots du bonus offensif. 39 points sur 40 possibles, voilà le bilan stratosphérique des Périgourdins au matin de cette neuvième journée qui marque la fin de la phase aller. Comptant déjà quinze unités d’avance sur son dauphin Belvès, les scores sont fleuves et l’écart de niveau entre l’ogre et ses poursuivants ne cesse de se creuser. Pour preuve encore le match du dernier dimanche où les Nontronnais ont volé en éclats. 64 à 19, score final. Périgueux marche sur l’eau et terminera sans nul doute le championnat à la première place du classement.

Oui, cela ne fait aucun doute, Périgueux repart de l’avant après les années noires traversées récemment. Tous les mois, le club paie pour épurer sa dette estimée à 800 000 euros et l’équipe en place, articulée autour de la dynamique présidente Claudette Moreau, est en train de redorer le blason de cette structure symbolique, vieille de 115 ans. Le club, qui devrait déjà évoluer en Fédérale 2 si la FFR n’avait pas décidé d’interdire la montée en juin dernier, vise le deuxième échelon fédéral dès la fin de l’année. « La Fédérale 2, c’est la place de Périgueux aujourd’hui. Le TGI de Périgueux a autorisé un plan d’épurement de la dette, notre dernier bilan comptable est positif, celui de cette année le sera très certainement. Sportivement, cette saison, il y a un décalage entre notre équipe et les autres. C’est normal, nous avions effectué un recrutement de Fédérale 2 avant que la Fédération nous interdise la montée. Cela a été vécu comme un traumatisme par les amoureux du club. C’est une double punition qui nous a fait très mal. »

Un club de passionnés

Car le Club athlétique périgourdin est redevenu un club de passionnés où les gens ont l’amour du maillot chevillé au corps. Claudette Moreau, à la fois présidente, intendante, deuxième « maman » des joueurs est de ceux-là. Elle n’a pas quitté le navire quand il a coulé en 2015. Elle gère les comptes, les états d’âme des uns et des autres et a un mot gentil pour tous. Elle et son équipe ont su insuffler un vent d’espoir à ce club qui règle sa dette, mois après mois et qui peut s’autoriser à sourire : « Le plus dur est derrière nous. Aujourd’hui, le club avance sereinement » , pose la présidente. Tous les voyants sont donc au vert. Le Club athlétique périgourdin a toutes les cartes en main pour tenir ses projets sportifs. Reste à savoir si la Fédération autorisera la montée si le CAP de Claudette Moreau venait à l’obtenir sur le terrain. Un refus serait un nouveau crève-cœur pour ce club centenaire passionné. À Périgueux, personne ne veut envisager tel scénario après une saison qui promet de se conjuguer au plus-que-parfait.

Par David Bourniquel

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