Abonnés

[ELECTIONS FFR] Martinez : « La FFR doit changer »

Par Pierre-Laurent Gou
  • [ELECTIONS FFR] Martinez : « La FFR doit changer » [ELECTIONS FFR] Martinez : « La FFR doit changer »
    [ELECTIONS FFR] Martinez : « La FFR doit changer »
Publié le Mis à jour
Partager :

Avant l’élection à la présidence de la FFR du 3 décembre, nous donnons la parole aux acteurs : après Patrick Battut, soutien du camp Camou vendredi dernier, voici venu le tour de Alexandre Martinez (camp Laporte).

Pourquoi avoir choisi de soutenir Bernard Laporte et de devenir l’un de ses colistiers (en cas de victoire de Bernard Laporte, il deviendra le trésorier de la FFR) ?

Je ne le connaissais pas personnellement il y a encore vingt-quatre mois. Mon engagement à ses côtés est venu de mes retours d’expériences en tant que président de club. La Fédération n’écoute pas ses clubs, laisse bon nombre de courriers ou lettres recommandées sans réponse. La communication ne se passe que dans un sens, du haut vers le bas. La FFR doit changer, sa gouvernance et sa manière de fonctionner. Bernard Laporte a su fédérer les forces du rugby de la France d’en bas. C’est un leader, un meneur d’hommes incroyable. Son discours m’a séduit.

N’avez-vous pas peur que son discours ne soit que des promesses de campagne et, une fois élu, qu’il privilégiera le monde professionnel, d’où il vient ?

D’abord, il a commencé le rugby à Gaillac, tout près de Lavaur. Un club comme il en existe des centaines en France et qui n’est pas estampillé Top 14. Et puis, durant deux ans, et ses innombrables Tours de France, il a exposé ses idées, mais surtout beaucoup écouté. Et l’on voit au travers des 44 engagements qu’il a pris dans son programme, que le monde amateur est au centre de ses préoccupations. C’est bien simple, il va donner le pouvoir aux petits clubs. Nous allons enfin avoir le droit de citer !

Comment ?

Par trois axes ! Tout d’abord avec sa nouvelle politique de formation. Il faut savoir qu’aujourd’hui dans les clubs, les éducateurs sont pour la plupart des papas. Que pour se former, ils doivent poser des congés et le financement de leur formation est pris en charge par les clubs. Bernard propose de faire venir les formateurs dans les clubs, les encadrer sur les pelouses. La jeunesse, c’est l’avenir de notre sport ! Enfin, le deuxième axe, c’est la gouvernance. L’avis des clubs sera pris en compte. Ce sont même les clubs qui seront force de proposition et qui trancheront. Enfin, dans son programme, on voit qu’il va y avoir un gros effort fait sur la numérisation du fonctionnement. Je viens du groupe Orange et je suis très sensible à cet aspect-là. Pour le moment, il y a encore beaucoup de paperasse administrative à faire, pour les feuilles de match, les demandes de licence, etc. Or, on peut rendre tout cela beaucoup plus simple, obtenir un gros gain de temps avec l’informatique. Laporte souhaite accélérer ce processus.

Le pensez-vous sincère dans son engagement ?

Oui, et quand je vois le détail de sa liste, il passe de la parole aux actes. Bernard Laporte tenait à ce que toutes les parties du rugby soient bien représentées. Sur les trente-sept colistiers, on voit que le maillage territorial est puissant. L’ensemble de l’Hexagone est présent. Ce n’est pas une liste 100 % cassoulet.

Quelle sera la clef d’une possible victoire ?

La mobilisation des clubs. Il faut soit monter à Marcoussis pour voter, soit bien remplir sa procuration. Bernard Laporte a déjà gagné sur un point : il y a eu une vraie campagne. L’existence de trois prétendants est une vraie avancée. Et puis, il y a eu un vrai débat. Les trois candidats ont multiplié les réunions publiques, ils ont pu présenter leur programme, défendre leurs idées ou leur projet.

Lequel, par exemple ?

Le dossier du Grand Stade, qui est l’un des sujets clefs de la campagne. L’issue du projet dépend clairement du résultat. Seul Pierre Camou y est favorable. Il a d’ailleurs déjà engagé 14 millions d’euros de dépense pour cela. Bernard mais aussi Alain Doucet ont d’ores et déjà annoncé l’arrêt de ce dossier au lendemain de leur possible élection.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?