Abonnés

XV de France : le bilan de la tournée

Par midi olympique
  • XV de France : le bilan de la tournée
    XV de France : le bilan de la tournée
Publié le
Partager :

Samoa, Australie, Nouvelle-Zélande. En trois matchs lors de cette tournée, les Bleus nous ont montré de belles choses et des moins bonnes. Nous dressons le bilan de ce mois de novembre.

Les résultats : deux défaites.... encourageantes

 

Bien sûr, dans le jeu, le XV de France nous a montré ses progrès et de très belles choses. Mais nous y reviendrons. Cependant, si l'on se fie aux seuls résultats, le bilan est négatif. Après une victoire facile et pleine de panache lors du premier test face aux Samoa (52-8), les Bleus ont chuté à deux reprises au Stade de France face à l'Australie (23-25) et la Nouvelle-Zélande (19-24). Certes, sur le papier, une tournée, même à domicile, face aux vice-champions et champions du monde n'a rien de simple. Et nous l'avons constaté par le score, serré à chaque fois. Mais dans le contenu, la France n'a pas à rougir et nous offre un avenir plein de promesses.

 

Les prestations : porteuses d'espoirs

 

Qui aurait cru au début de la tournée que les hommes de Guy Novès feraient mieux que rivaliser avec l'Australie, vice-championne du monde, et la Nouvelle-Zélande, double championne du monde en titre ? Au-delà du score, les Bleus ont proposé du jeu, alliant veilletés offensives et envie de bien faire. Le style de jeu proné par Guy Novès semble reçu cinq sur cinq par ses hommes qui nous ont montré de très belles séquences offensives malgré le manque d'efficacité, seul point noir de la tournée et qui aurait pu permettre au XV de France de battre les deux meilleures nations du monde. Les secteurs de jeu ont aussi été solides. La mêlée s'est bien tenue, la touche, hormis quelques séquences contre les Blacks, fut de bonne qualité et les mauls et ballons portés ont souvent permis aux Bleus d'avancer. Seul secteur où les hommes de Novès ont tangué : les rucks et le grattage. Critiqués dans ces phases de jeu face à l'Australie, ils ont tenté de corriger le tir face aux Blacks. Mais la maitrîse des champions du monde ne leur a pas permis de rivaliser. Globalement, les prestations françaises sont porteuses d'espoirs et offrent de belles possibilités au sélectionneur afin de construire un projet qui semble s'ancrer dans la continuité.

 

Les joueurs : Gourdon se révèle, Machenaud déçoit

 

En hausse :

On ne les attendait pas forcément durant cette tournée mais ils ont finalement crevé l'écran. Et en premier lieu, Kevin Gourdon. Le troisième ligne rochelais fut l'une des pièces-maîtresses des Bleus lors de cette tournée et s'annonce déjà comme un joueur essentiel du dispositif Novès. Tout comme Charles Ollivon. Révélation toulonnaise de ce début de saison, il a pu montrer toutes ses qualités de percussion au niveau international. La paire de centre Rémi LameratWesley Fofana a aussi confirmé tous les espoirs placés en elle. Virimi Vakatawa, à l'aile, auteur de quatre essais lors de cette tournée, semble désormais être la principale arme offensive des Bleus. Son compère « fidjien » Noa Nakaitaci sur l'autre aile a sû saisir sa chance lorsque celle-ci s'est présentée pour s'affirmer dans la hiérarchie des ailiers. Devant, Sébastien Vahaamahina s'est révélé précieux en deuxième ligne tout comme Uini Atonio en première ligne. Solide sur la mêlée, le Rochelais a aussi montré toutes ses qualités de percussion pour mettre la France dans le droit chemin. Enfin, Baptiste Serin a encore ébloui lors de ses entrées en jeu. Le Bordelais semble même être passé devant Maxime Machenaud dans la hiérarchie des numéros neuf.

 

En baisse :

Auteur d'un très bon Tournoi des Six Nations 2016, Maxime Machenaud a été reconduit lors des trois tests de novembre. Cependant, son rendement fut moins bon cet automne. Problème, le Bordelais Baptiste Serin pousse derrière lui et a réalisé de très bonne entrées. De quoi prendre la place du Racingman ? Autre déception, le Toulousain Yoann Maestri. Sorti blessé face aux Blacks, il n'a pas su imposer sa hargne en deuxième ligne comme à l'accoutumée. Idem pour Louis Picamoles en troisième ligne, sans doute encore affecté par le décès de son grand-père avant France – Samoa, ou encore Yoann Huget à l'aile. Le Toulousain subit peut-être le contrecoup de son retour après sa grave blessure lors de la Coupe du monde 2015.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?