Abonnés

Cambriolage au comité de Bourgogne !

Par midi olympique
  • Cambriolage au comité de Bourgogne ! Cambriolage au comité de Bourgogne !
    Cambriolage au comité de Bourgogne !
Publié le Mis à jour
Partager :

À quatre jours du scrutin fédéral, qu’étaient donc venus chercher les cambrioleurs du comité de Bourgogne ? Les procurations pro Camou qui étaient censées s’y trouver ? C’est en tout cas ce que croit Jean-François Contant, le président du comité territorial. 

Dans la nuit de mardi à mercredi, le comité de Bourgogne a été cambriolé. « Je suis un peu choqué, explique en préambule le président Jean-François Contant. Deux de nos bureaux ont été vandalisés. Celui du secrétaire général a été mis sens dessus dessous. Son ordinateur a été sorti du placard. Mon bureau a lui-aussi été mis à sac ». Ce mercredi matin, le président du comité de Bourgogne a donc été porter plainte. « Ce fut violent, poursuit Contant : quatre portes et trois fenêtres cassées. En revanche, rien n’a été volé ! De l’argent traînait pourtant dans les tiroirs, à hauteur de cent euros je crois ». Qu’étaient donc venu chercher les cambrioleurs ? Le comité de Bourgogne, à 85 %, serait favorable au clan Camou, selon les propos de Constant.   Dès lors, les procurations en faveur du président sortant étaient-elles la cible des voleurs ? Jean-François Contant enchaîne : « Il était de notoriété publique que les procurations étaient toutes au comité. Je l’avais dit dans la presse. Vous savez, j’ai été menacé quelques fois, ces derniers mois... Mais je suis un Camou, je suis comme ça. Christian Dullin (ex président des Alpes et soutien de Bernard Laporte, N.D.L.R.) m’a même envoyé des courriers en assurant qu’il me ferait virer si Pierre Camou n’était pas réélu ». Aujourd’hui, Jean-François Contant pense que les voleurs venaient chercher les pouvoirs en question, « pour les détruire ». A-t-il raison ? A-t-il tort ? Une enquête de police est actuellement en cours et des empreintes ont été prélevées sur les lieux du délit. Jean-François Contant conclut ainsi : « Dans notre malheur, nous avons une chance. Il y a deux jours, j’avais en effet demandé au secrétaire général de déplacer les procurations, de les cacher. Il s’est exécuté. On verra comment ça évolue… »  

 

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?