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Ménager, la deuxième paire

Par midi olympique
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    Ménager, la deuxième paire
Publié le Mis à jour
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Les sœurs Ménager ont été sélectionnées ensemble en Équipe de France, comme les sœurs Di Muzzio avant elles.

En obtenant sa première sélection lors du premier match disputé à Béziers contre les États-Unis, l’ailier Marine Ménager a rejoint sa sœur jumelle Romane en équipe de France, la troisième ligne de 20 ans qui affiche déjà 10 sélections. Toutes les deux ont de nouveau été reconduites ensemble ce week-end pour la deuxième manche à Montpellier. « Et je pense qu’elles devraient être associées pour un long moment », pronostique leur entraîneur Damien Couvreur, qui connaît bien leur talent précoce. Joueuses à Lille depuis qu’elles ont 7 ans, elles avaient fait leur entrée ensemble en Top 8 dès leurs 18 ans. Leur association en équipe de France, deux ans plus tard, si jeune, donne un nouvel élan à leur trajectoire commune. À Lille, déjà, les sœurs Di Muzzio avaient projeté leur gémellité au niveau international. L’ouvreuse Laura et la troisième ligne Gina avaient partagé six sélections avec le XV de France, et plusieurs tournois de rugby à VII. « C’était génial de pouvoir faire ça ensemble, se souvient Laura Di Muzzio. Le niveau international est élevé. Pouvoir bénéficier d’un repère comme celui-là, c’est très rassurant. On jette toujours un œil sur l’autre pour voir si tout va bien. Il faut dépasser le piège de la comparaison dans lequel on est parfois jeté. Avec Gina, on n’aimait pas être mise en opposition. Mais la « team Ménager » n’a pas ce problème. »

Des grands plaquages

Si le monde du rugby féminin découvre cette fratrie qui porte à la confusion - Marine Ménager a pris un carton jaune cette année à la place de sa sœur Romane parce que l’arbitre les avait confondues - les Lilloises observent, depuis plusieurs années, l’ascension de ces deux sœurs dures au mal. Quand elles sont opposées, « elles n’ont pas peur de se mettre des grands plaquages », dit Laura Di Muzzio, qui n’aimait pas plaquer sa sœur. Le talent physique les avait immédiatement placées dans le haut du panier de la Première Division. « Je suis tellement contente d’avoir eu ma sœur avec moi, appréciait Romane après le premier match contre les États-Unis. Je ne m’y attendais pas forcément, mais j’avais tellement envie. » Elles font chambre commune en équipe de France. À Lille, elles se tirent l’une l’autre pour peaufiner leur préparation physique. Elles ont 20 ans, et un bel avenir devant elles.

Par Guillaume Cyprien

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