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Jérémie Abiven (3ème ligne du RC Vannes ) : laisser le temps au temps

Par midi olympique
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    Jérémie Abiven (3ème ligne du RC Vannes ) : laisser le temps au temps
Publié le Mis à jour
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Oyonnac et Aurillac auront été jusqu’à ce jour depuis son arrivée à Vannes, les deux faits d’armes de Jérémie Abiven. Abiven, un nom qui trahit ses origines bretonnes dont il s'enorgueillit. Rencontre avec un dingue de rugby encore étudiant.

Jérémie, pouvez-vous vous situer dans le temps et dans l’espace ?

Je suis né le 6 janvier 1994 à Saint-Sébastien/Loire, commune satellite de Nantes. Mais toute ma famille est bretonne et bien ancrée en Finistère Nord».

Et le rugby, c’était où et comment à vos tous débuts ?

J’ai signé ma première licence à Rezé, autre commune jouxtant Nantes. J’avais 7 ans. Puis en cadets, j’ai partagé mon temps entre le club de Nantes et le Pôle Espoirs de Tours.

Et ensuite, la filière classique ?

Oui. À La Rochelle pendant 5 saisons. Crabos, Reichel, Espoirs avec un match en Pro D2 l’année de la montée. J’ai aussi participé avec l’équipe de Top 14 aux matches de préparation de la première saison du club en TOP 14 la saison dernière, avant d’être blessé à l’épaule.

La première galère ?

Oui, d’autant que cette luxation de l’épaule a été mal soignée. J’ai donc été opéré et résultat, une saison quasi blanche, avec seulement 7 matches disputés avec les Espoirs.

Et pourquoi Vannes alors cette saison ?

Parce qu’en fin de contrat, je n’étais pas reconduit. C’est Jean-Noël (Spitzer l’entraîneur du RC Vannes NDLR) qui m’a appelé. Il était en contact avec le directeur du centre de formation. L’affaire a été vite «bachée». Je préférais avoir peu de temps de jeu en Pro D2 qu’être titulaire en Fédérale 1 où j’avais quelques touches, mais rien de bien sérieux.

Mais pour l’instant, vous jouez peu non ?

Oui, en raison notamment d’une entorse en tout début de saison. Mais aujourd’hui j’ai retrouvé toutes mes sensations. Je me sens super bien avec une forte envie de prouver. Je suis même très content d’avoir eu 80 minutes à Oyonnax et 50 à Aurillac. J’ai pu ainsi me montrer.

Et alors, Vannes qu’en pensez-vous ?

Je m’y sens bien. L’équipe est construite sur du solide en terme de solidarité, de complicité même entre nous, et ce, même si la concurrence est rude à tous les postes. Mais c’est la règle du jeu.

Et hors rugby vous poursuivez des études non ?

Oui, je prépare une licence pro en informatique. Et jongler entre les cours et les entraînements n’est pas toujours très aisé. Heureusement je bénéficie d’aménagements d’horaires et je préparerai mon diplôme en deux ans au lieu d’une seule année. Je prends mon temps, d’autant que je me sens super bien ici. Breton d’origine, je suis chez moi.

Par Didier Le Pallec

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