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Bordeaux, Chaban aux Lionnes !

Par midi olympique
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    Bordeaux, Chaban aux Lionnes !
Publié le Mis à jour
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Le décor du club girondin a sensiblement changé et son effectif rajeuni ne manque pas d’ambition.

La réussite du Stade bordelais-ASPTT ne s’évalue pas à son rang actuel de troisième dans sa poule d’Armelle-Auclair, il se mesure au contenu global de ses activités, et notamment à la sélection de sept joueuses pour le stage moins de 20 ans de Marcoussis. Essofia Bennar, Maélia Lapoujade, Andréa Marcial, Léa Murie, Amandine Pierru, Lisa Trevisanut et Lucie Vinacua doivent être félicitées, elles bénéficient du travail en profondeur du club. Cependant, nul n’ignore que certaines de ces joueuses sont issues d’autres horizons dont Bruges et Herm, mais leur venue à Bordeaux s’inscrit dans une démarche volontaire. Président depuis six mois, Éric Des Garets n’élude pas cette question : « Nous sommes de plus en plus un creuset pour la formation. Bordeaux est une ville universitaire et notre club est attractif. Les parents viennent là où ils sentent que leur enfant va être accueillie et nous sommes accueillants. De plus, nos éducateurs sont d’une grande tenue et nos 45 cadettes obtiennent d’excellents résultats. C’est pour moi une très grande satisfaction. » En douceur, le Stade bordelais fait sa mue, autour de Mathieu Codron, l’encadrement sportif a été redéfini. La nouvelle structure prend forme et elle aura l’occasion de démontrer sa belle vitalité le 22 janvier prochain.

La place de l’affect

Ce jour-là, le mythique stade Chaban-Delmas célébrera le rugby féminin en se faisant le superbe théâtre de trois rencontres des Girondines : les cadettes et l’équipe première contre La Rochelle, l’équipe 2 face à Herm. Une fête validée par l’adjointe aux Sports de la ville de Bordeaux, Arielle Piazza, militante de la pratique du sport par les femmes. Une autre femme, encore joueuse il y a un an, marque peu à peu le club de son empreinte. Éric Des Garets est heureux de voir Hélène Morice investie dans une mission indispensable. Elle établit le lien entre président, bureau et joueuses. « Je souhaite qu’elle devienne l’interface, émet le président. Elle est la mieux placée pour savoir comment les filles vivent leurs problèmes, sociaux ou autres. » Psy de formation, Hélène Morice se réjouit de participer à cette nouvelle aventure : « J’étais leader de vie, je veux garder ce lien. Nous sommes sur une nouvelle dynamique avec un nouveau bureau, un nouveau staff et de nombreuses nouvelles jeunes joueuses, l’affect occupe une place primordiale dans notre fonctionnement. Soyons optimistes et motivées. » Personne n’imagine le contraire.

Par Gérard Piffeteau

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