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Bayonne, changer l’attitude

Par midi olympique
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    Bayonne, changer l’attitude
Publié le Mis à jour
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Les présidents basques ont haussé le ton après la défaite face à Trévise et, surtout, après celle à Paris, huit jours auparavant. La parenthèse européenne sert de prise de conscience.

Ils s’étaient promis de ne jamais s’immiscer dans le secteur sportif. Mais samedi dernier, les présidents Francis Salagoïty et Christian Devèze se sont invités à la réunion du staff technique pour leur faire part de leur exaspération. La défaite face à Trévise (15-28), certes avec une équipe mixte, a été la goutte d’eau qui a fait déborder l’Adour. Plus que le résultat négatif face aux Italiens, c’est la déroute à Paris, huit jours auparavant, qui restait en travers. « Ce ne sera pas possible de renouveler ce genre de prestation, souligne Christian Devèze. On ne pouvait pas rester sans réaction après cinquante et un points encaissés. Et surtout vu la manière. Il nous faut plus de rigueur, d’envie, de détermination, d’honneur. La prestation n’est pas acceptable. On ne l’a pas digérée, ce n’est pas concevable. D’autant plus que nous voulions accrocher quelque chose… »

Etre à 150 % pour La Rochelle

Les formules ne manquent pas pour laisser cours à la colère surtout que les Basques avaient fait de ce déplacement à Paris une opération de communication, en invitant des partenaires. Les présidents ont donc sommé le staff de faire en sorte que l’équipe se redresse mais ont aussi, lundi dernier, vu les joueurs cadres, avant les autres, pour que tout le monde se responsabilise. Le match de ce week-end en Italie servira d’ajustement à ce qui attend les Bayonnais huit jours après, avec la reprise du Top 14 et la réception de La Rochelle. Plus aucun écart ne sera désormais permis. « Ce n’est pas le match à Trévise qui nous préoccupe, continue le coprésident. Le premier rendez-vous important, ce sera La Rochelle. Il faut que l’on retrouve tous nos moyens. Car on sait qu’il faut que l’on soit à 150 % pour l’emporter. Maintenant que nous avons reçu toutes les grosses équipes, il faut rester maître chez nous. »

Les dirigeants de l’Aviron resteront plus attentifs au comportement qu’au résultat à Trévise, la victoire important peu, le déplacement en Italie se faisant encore avec une équipe sans cadres. La venue de La Rochelle sera d’un tout autre tonneau.

Par Edmond Lataillade

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