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Atonio : « Gloucester va batailler pour s'imposer ici »

Par midi olympique
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    Atonio : « Gloucester va batailler pour s'imposer ici »
Publié le Mis à jour
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Le pilier international, Uini Atonio, s'est confié avant la deuxième confrontation opposant le Stade Rochelais et le club anglais de Gloucester. Positif dans ses propos et sur une bonne dynamique avec son club, il est revenu notamment sur son expérience en équipe de France.

Que retenez-vous de cette défaite à Gloucester jeudi dernier ?

Pour être honnête, cela faisait un moment que je n'avais pas perdu un match comme ça. Nous étions partis pour faire un gros coup et finalement nous avons tenu 10/20 minutes face à eux. Mais il faut retenir une chose, c'est que cela faisait un moment que l'équipe alignée jeudi dernier n'avait pas joué ensemble. Pour mon cas personnel, j'étais avec l'équipe de France. Tout simplement nous n'étions pas présents sur ce match.

 

La qualification est donc bien évidemment remise en question avec cette défaite en Angleterre...

En effet. Mais si nous décidons de faire un gros match samedi soir à Marcel Deflandre, nous pouvons toujours prétendre à la première place de la poule. Il va falloir avoir une bonne conquête. Les entraînements cette semaine ont été très bons, et si nous restons sur cette dynamique, Gloucester va avoir beaucoup de mal à s'imposer ici. 

 

Vous disiez ne pas avoir joué depuis un moment avec la Rochelle, avez-vous retrouvez rapidement vos repères avec vos coéquipiers ?

Ce n'est pas facile, les annonces en touches sont différentes, le plan de jeu est différent. Lorsque l'on revient d'équipe de France, il faut réagir vite. Et c'est ce que j'essaie de faire.

 

Vous avez enchaîné pour la première fois trois titularisations d'affilée avec le XV de France pendant la tournée, comment avez-vous vécu ces moments ?

Pour être honnête, c'était bizarre. Un jour tu peux être titulaire pour trois matchs, un autre jour tu peux ne même pas apparaître dans le groupe des 30. En équipe de France tout va très vite, c'est pour cela que je donne tout ce que j'ai à chaque fois. Il faut penser que des gens regardent tes matchs, et si ta prestation n'est pas de bonne qualité, ta place dans l'effectif est remise en question. Aujourd'hui, je pense sincèrement avoir mis de la concurrence dans le poste de pilier en équipe de France.

 

Pouvez-vous revenir sur ces matchs surtout face aux Samoa et à la Nouvelle-Zélande ?

Face aux Samoa, lors de leur haka cela m'a donné des frissons. D'habitude je suis en face avec eux, en train de faire ce même haka et cette fois-ci j'avais l'impression de trahir mon pays, ma famille, mes amis, car je connaissais la moitié de l'équipe. Mais dès que le coup de sifflet a été donné, je ne pensais qu'à faire mon rugby un point c'est tout. Face à la Nouvelle-Zélande, c'était différent. Toute la semaine précédant cette rencontre, j'étais en quelque sorte nerveux, je n'arrivais pas à dormir. J'étais un peu comme un jeune qui était pressé de jouer. Concernant le match, ce n'était pas le plus dur que j'ai fais dans ma vie. J'ai connu bien pire, ici, face à Bourgoin en 2012.

 

Pour revenir sur le Stade Rochelais, quel bila pourriez-vous tirer de ce début de saison ?

Pour moi ce n'est jamais pareil, on continue à progresser d'année en année. C'est certainement une des meilleures années depuis que je suis arrivée au club. Avant on regardait toujours en haut, maintenant notre objectif est de rester en haut.

 

Par Jessica Fiscal, à la Rochelle

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