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Aurillac : Le bilan à la mi-saison

Par midi olympique
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    Aurillac : Le bilan à la mi-saison
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Le championnat de Pro D2 fait une pause jusqu'au 5 janvier. L'occasion pour Midi Olympique de faire le point à la moîtié du championnat. Deuxième épisode avec le bilan du Stade aurillacois, quatrième de Pro D2 et pourtant à la peine dans son rugby. Le mois de janvier sera déterminant pour la suite.

Les coaches le martèlent depuis des semaines : le bilan comptable est bon, mais le contenu rugby n'y est pas, « il n'est pas du tout à la hauteur de ce qu'on attend ». Et n'allez pas demander à Thierry Peuchlestrade, ni à Jeremy Davidson d'ailleurs, d'aller chercher des excuses. Si le paramètre des blessés est à prendre en compte, « on peut se cacher derrière un temps. Mais les blessés ont bon dos dans l'histoire, car cela fait plusieurs mois que l'on s'entraîne et que l'on fait avec, que l'on a intégré les jeunes. Mais au fil des matches, on s'aperçoit qu'on n'arrive pas à répondre présent en termes de jeu, qu'on est même souvent dominé par l'adversaire. » Pour se sortir de cette galère, « on aurait besoin d'une certaine stabilité pour travailler, pour retrouver notre rugby, explique Thierry Peuchlestrade. Mais en faisant tourner, cette stabilité on ne l'a pas. De match en match, on ne relève pas la tête et on a tendance à s'enfoncer un peu plus à chaque fois ».

Entrer en mode rebéllion

À Aurillac, on plie, mais on ne rompt pas encore, mais le tout manque de peps, voire de gnaque.  En janvier, il n'y aura plus de faux semblants ou de fausses excuses. Plus personne ne pourra se cacher derrière quoi que ce soit car tout le monde sera sur le pont, mis à part Jack McPhee (protocole commotion jusque fin février), et bien sûr Maxime Excur et Marius Vialle qui ont terminé malheureusement eux leur saison. « Pour l'instant, vu ce qu'on propose et notre comportement sur le terrain, on est loin du Top 5. On le sait », relève Thierry Peuchlestrade. Et s'il veut relever ce défi, voire plus, le Stade va devoir montrer autre chose. « Mais on a toujours cette ambition et en plus on va retrouver du monde et la rentrée de tous ces joueurs va nous faire du bien ». Il s'agit là de Grégory Fabro, Baptiste Hézard, Romain Briatte, Flavien Nouhaillaguet ou encore Albert Valentin. À ceux-là, on ajoute l'arrivée de Peni Ravai, le pilier international fidjien, et peut-être que le petit supplément d'âme tant attendu sera présent.

Janvier, mois déterminant pour l'ambition d'Aurillac.

« Nous avons deux grosses réceptions avec deux gros candidats à la qualification (Agen et Oyonnax) et deux déplacements chez deux équipes qui ont mal débutées, mais qui ont toujours leur mot à dire. Maintenant, si on réussi notre entame c'est peut-être une nouvelle aventure qui va commencer. On a besoin de ce petit déclic pour retrouver notre rugby ». Le coach, le staff et le groupe savent aussi que le moindre point lâcher à Jean-Alric sera fatal à toute prétention. « Nous sommes passés tout prêt de l'échafaud à domicile. J'espère que le foie gras et les huîtres auront fait du bien à tout le monde ».

 

Par Jean-Marc Authié

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