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Ils vont faire 2017 : En France, première partie

Par midi olympique
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Ils ont fait 2016. Pour la plupart, ils seront les personnages centraux de l’actualité rugbystique de 2017. Chacun, dans leur domaine, sera des passages obligés. L’année qui vient s’annonce aussi cruciale pour pas mal d’entre eux. Premier épisode de ce tour d'horizon.

Bernard Laporte, les premiers chantiers

Le nouveau président de la FFR va faire la une de l’actualité rugbystique tant les chantiers qu’il l’attendent sont nombreux : candidature française pour le Mondial 2023, reformes fédérales, limitation du nombre de joueurs étrangers, contrats fédéraux pour les joueurs mais aussi les résultats du XV de France, qu’il suivra forcément de très près. 2017 sera l’année des premiers actes fondateurs de sa politique. Bernard Laporte débutera ses travaux, quelques heures après le réveillon du nouvel an, par une rencontre avec son sélectionneur Guy Novès, pour le rassurer sur leur future « cohabitation », mais aussi avec un bureau fédéral programmé le 9 janvier prochain où l’ordre du jour sera le décalage du coup d’envoi du match télévisé du dimanche après-midi afin de sacraliser le créneau 14h30 - 17 h30 pour le rugby amateur.

 

Serge Simon, incontournable

C’est le nouvel homme fort de la Fédération. L’ancien patron de Provale est le numéro deux de la FFR. C’est lui qui est chargé de mettre les mains dans le cambouis sur tous les dossiers stratégiques. C’est lui qui va monter en première ligne pour aller discuter ou négocier avec la LNR. C’est lui qui chapeautera au quotidien les équipes de France. Il sera de tous les dossiers, de toutes les batailles. C’était l’homme de confiance de Laporte durant la campagne pour la présidence de la FFR, il va le rester à la fédération. Dégagé de toute obligation contractuelle, il sera présent au CNR de Marcoussis quasi quotidiennement. C’est lui qui va préparer le terrain pour son patron. Il sera un homme incontournable du rugby français.

 

XV de France : Novès et l'épée de Damoclès

Comment juger la première année de Guy Novès à la tête du XV de France ? Comptablement, les six défaites et quatre victoires de l’année 2016 pourraient effaroucher. Malgré tout, l’ancien patron du Stade toulousain a, semble-t-il, réconcilié le rugby français avec son équipe nationale. On perd plus qu’on ne gagne ? Certes. Mais jusqu’ici, le Stade de France rit, chante, clame et vit plus qu’il ne le fit ces huit dernières années. Dans l’inconscient collectif et l’imagerie populaire, Guy Novès jouit actuellement d’une très bonne image. Pourtant, la récente prise de pouvoir de Bernard Laporte l’a-t-elle fragilisé ? On le jurerait, tant les relations entre les deux hommes n’ont jamais été excellentes, tant Novès s’engagea dans la campagne de Pierre Camou, l’homme qui l’avait choisi un an plus tôt. Pour Novès, les prémices de l’an de grâce 2017 seront donc décisives et si le XV de France en venait à sombrer à Twickenham ou à Dublin, les jours du sélectionneur national et son staff seraient-ils comptés ? Laporte jure le contraire. D’ici un mois, le vieux Tournoi reprendra ses droits. Avec en filigrane, des enjeux politiques tout aussi importants que les enjeux sportifs…

Féminines : Gaëlle Mignot, infatigable capitaine

Troisième lors de la dernière Coupe du monde qui s’est déroulée en France à l’été 2014, l’équipe de France féminine espère monter encore plus sur le podium lors du prochain Mondial qui se déroulera du 9 au 26 août 2017 en Irlande. Les Bleues seront emmenées par leur infatigable capitaine Gaëlle Mignot dans une poule qui s’annonce relevée avec l’Irlande, l’Australie et le Japon. « Ce n’est pas le tirage le plus facile mais nous savons que pour remporter la Coupe du monde, il nous faudra affronter et dominer des adversaires de très haut niveau », a déclaré celle qui évolue au poste de talonneur. Pour préparer au mieux ce rendez-vous mondial, la Fédération, via le staff alors en place, a d’ores-et-déjà dévoilé un groupe de 36 joueuses qui bénificie d’un suivi externalisé mis en place au niveau de la préparation physique et médicale, mais ausi en termes d’aménagement du temps de travail.

Kevin Gourdon : mais où s’arrêtera-il ?

Depuis quelques mois, tout sourit à Kevin Gourdon. En Top 14, le numéro 8 a porté La Rochelle tout en haut du classement du Top 14 au point de pouvoir légitimement prétendre aux phases finales avec son club. En équipe de France, le Maritime a surpris tout son monde depuis la tournée en Argentine. Capé à deux reprises face aux Pumas, il a fait étalage de sa technique, de son explosivité et de sa science du jeu. Une très bonne première impression confirmée lors des tests de novembre. Titularisé à trois reprises, il s’est imposé comme une évidence au cœur d’une troisième ligne 100 % numéro 8. Cette année 2017 doit être celle de la confirmation, voire de l’explosion, en club comme en sélection. Le joueur en possède en tout cas le talent.

 

Le bonus dans le Tournoi : la révolution

Ceci est une révolution. Imaginez donc : le Tournoi, créé en 1882, va voir l’apparition du point de bonus. Le classement, jusque-là simplissime (deux points pour une victoire, un pour un match nul, zéro pour une défaite) va s’en trouver bouleversé. Désormais, quatre essais ou un revers par moins de sept points octroieront un ou deux points supplémentaires. Afin que l’auteur du grand chelem soit assuré de remporter la compétition, il bénéficiera de trois unités supplémentaires au décompte final. La dualité victoire-défaite du Tournoi va tout de même disparaître. Dorénavant, on parlera aussi de bonus égaré ou de point de consolation. Ce système, s’il peut être critiqué, n’en apporte pas moins un intérêt supplémentaire.

Philippe Saint-André : « Come-back » programmé à Gloucester

2017 pourrait bien être l’année de son « come-back ». Pressenti pour prendre en mains les destinées du club anglais de Gloucester, Philippe Saint-André pourrait bien retrouver le chemin des terrains de rugby. En retrait du circuit depuis la fin du Mondial, PSA est en train de se laisser séduire par le projet de reprise de Gloucester, par l’homme d’affaires Mohed Altrad. Une formation qu’il connaît bien puisque de 1996 à 2002, il y a été respectivement joueur, capitaine puis entraîneur. Son retour dans le Nord de l’Angleterre ne se fera que si l’actuel président de Montpellier obtient la validation de la part des instances du rugby du rachat, mais aussi si le technicien obtient les moyens de ses ambitions. L’ancien coach des Bleus, mais aussi de Toulon, ne remettra le survêtement que si on lui offre l’opportunité de gagner à nouveau des titres et rapidement.

 

Christophe Reigt, monsieur VII

C’est le premier changement effectué par Bernard Laporte après son élection à la tête de la FFR. L’ancien ouvreur de Bordeaux-Bègles Christophe Reigt est devenu le monsieur rugby à VII des Bleus, en remplacement de Jean-Claude Skrela qui était depuis 2014 le manager de l’équipe de France. Reigt, ancien directeur technique de la discipline en Roumanie de 2011 à 2012, aura pour mission de ramener les Français parmi les meilleures nations du monde sur le circuit mondial pour préparer au mieux la Coupe du monde 2018 à San Francisco et les jeux Olympiques de 2020.

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