Abonnés

Ils vont faire 2017: En France, deuxième partie

Par midi olympique
  • Ils vont faire 2017: En France, deuxième partie
    Ils vont faire 2017: En France, deuxième partie
Publié le Mis à jour
Partager :

Ils ont fait 2016. Pour la plupart, ils seront les personnages centraux de l’actualité rugbystique de 2017. Chacun, dans leur domaine, sera des passages obligés. L’année qui vient s’annonce aussi cruciale pour pas mal d’entre eux. Premier épisode de ce tour d’horizon.

Vern Cotter, le retour du sorcier

Il reste, à ce jour, le seul homme ayant offert à Clermont un titre de champion de France (29 mai 2010). Après avoir passé huit saisons en Auvergne, Vern Cotter a métamorphosé le XV du Chardon, récent vainqueur de l’Argentine et redevenu sous son ère l’une des meilleures nations au monde. Lui qui sera remplacé par Gregor Townsdend en juin 2017 a donc un dernier Tournoi des 6 Nations pour confirmer que les énormes progrès entraperçus récemment en Écosse auront un lendemain. Et puis ? Cotter, l’ancien numéro 8 de Bay of Plenty et Lourdes, prendra la direction du MHR, dans l’Hérault. Pour un salaire avoisinant les 60 000 € mensuels, le coach néo-zélandais a pour mission de donner un titre au Montpellier de Mohed Altrad, de couper le cordon avec la récente tradition « languebokienne » et placer durablement le MHR parmi les trois meilleures équipes du Top 14. Pour cela, on annonce un recrutement quatre étoiles en Hérault, où Aaron Cruden, Ruan Pienaar, Yacouba Camara ou Julien Bardy devraient (entre autres…) poser leurs valises.

Vakatawa, l’année de la confirmation

ll a terminé l’année 2016, condamné à payer 125 000 € au RCT pour ne pas avoir assumé un engagement contractuel. L’un des Fidjiens du XV de France, possède un talent certain. Seulement, il doit aussi grandir et s’affirmer comme un véritable joueur. Sous contrat fédéral pour 18 mois encore, il suscite déjà pas mal de convoitise de la part de son premier club pro, le Racing, mais aussi de Clermont. 2017 devra être pour lui, l’année de la confirmation et de la maturité.

Baptiste Serin, la nouvelle star ?

Pour le moment, Baptiste Serin n’est encore à 22 ans, qu’un très gros espoir de notre rugby. Devenu international en 2016, mais qui n’a rien gagné ni avec son club, ni avec la sélection. Pourtant, il y a bien longtemps que la formation française n’avait pas sorti un tel talent. Un véritable diamant capable de jouer neuf ou dix, de buter. Il possède tous les attributs pour en faire LA star que le rugby tricolore cherche depuis de longs mois. Le successeur des Chabal ou Michalak. Il en a le potentiel sportif mais aussi médiatique. Le Girondin suscite pas mal de convoitise, mais le président Laurent Marti l’a déclaré intransférable même contre un chèque de plusieurs centaines de milliers d’euros. Si l’UBB et lui poursuivent leur ascension, ils pourraient bien devenir les nouveaux tauliers du Top 14.

Florian Cazenave : le retour en France

Quatre ans après un accident l’ayant privé de l’usage d’un œil, Florian Cazenave va retrouver les pelouses du Top 14 l’été prochain. Une première pour un joueur monopthalme. Le demi de mêlée de 27 ans peut dire un grand merci à Bernard Laporte : sans son élection et le changement de législation, ce retour n’aurait pu être possible. Exilé depuis deux ans et demi en Italie, le numéro 9 va rejoindre Brive en juillet. Les Corréziens l’avaient déjà démarché en 2015 et ont renoué le contact avec succès en cette fin d’année. « Je n’ai jamais été aussi prêt et motivé, nous avait confié le Perpignanais de formation, mi-décembre, après l’heureuse annonce. […] J’ai tout mis en œuvre pour garder mon niveau d’avant, j’ai intérêt à prouver que c’est le cas désormais. Même si c’est pour être troisième ou quatrième numéro 9 au début… Après, ce sera à moi de montrer ce que je vaux pour bousculer la hiérarchie. » À lui de jouer maintenant !

Stade De France, un nouveau bail avant juin

Le consortium du Stade de France n’a pu que se réjouir de l’élection de Bernard Laporte à la tête de la fédération. Le contrat liant l’enceinte dionysienne et la FFR arrive à échéance en juin prochain. L’abandon du projet de construction du Grand Stade de Rugby, par la nouvelle équipe dirigeante fédérale, dégage les nuages qui s’amoncelaient sur le Stade de France et sa survie économique. En début d’année, peut-être avant le prochain 6 Nations, un nouveau partenariat sera signé entre les deux parties. Le consortium ouvrira-t-il son capital à la FFR selon le souhait de Bernard Laporte ? C’est l’une des équations à résoudre.

Max Guazzini à nouveau aux platines

Il va travailler pour son ex-entraîneur. Max Guazzini va se voir confier une mission par la FFR, pour « habiller » les rencontres du XV de France à domicile. L’homme de communication va mettre son avoir faire au service de l’institution afin de dynamiser tout ce qui entoure une rencontre internationale. Il sera aussi chargé de fabriquer des stars médiatiques er reste DG des Barbarians français.

Antoine Dupont, le toulousain

Et si c’était lui la future sensation du XV de France ? Antoine Dupont est déjà celle du Top 14. En quelques mois, il est devenu objet de toutes les convoitises. À 20 ans, ses sorties canons sous le maillot de Castres l’ont érigé au rang de grand espoir du rugby hexagonal. Et que dire de son entrée en jeu tonitruante avec les Barbarians lorsqu’il a terrassé, presque à lui seul, les Australiens ? Le demi de mêlée aux jambes de feu et physique de fer a décidé de poursuivre sa carrière à Toulouse, là où il pourrait raviver la flamme stadiste. Une nouvelle étape qui devrait vite l’amener vers des sommets bien plus élevés encore…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?