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Pays de Galles, le symbole Halfpenny

Par Jérôme Prévot
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    Pays de Galles, le symbole Halfpenny
Publié le Mis à jour
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Les provinces et la fédération galloise se débattent pour rapatrier leurs vedettes exilées. Le rapport de force n’est pas en leur faveur.

Nous lui avons fait la meilleure proposition possible. C’est désormais à lui de décider. » Le patron de la Fédération (WRU), Martyn Phillips, s’est exprimé ainsi au sujet de Leigh Halfpenny que les Gallois cherchent à tout prix à faire revenir au pays sous le régime des « Dual Contracts ». « C’est un gagneur sur le terrain et, en même temps, c’est un ambassadeur de notre rugby. C’est lui qui est cité spontanément par tous les enfants qui pratiquent le rugby. » Martyn Phillips est bien conscient qu’il doit lutter avec une énorme proposition toulonnaise. Il a d’ailleurs laissé filtrer le chiffre de 870 000 € par an pour souligner combien il avait du mérite à essayer de s’aligner. Un retour de Halfpenny à Cardiff serait un bon coup médiatique. Il a d’ailleurs assisté au match Cardiff Blues - Newport Gwent Dragons depuis une loge de l’Arms Park lors du Boxing Day.

Le système des « wildcard »

Car le rugby gallois n’a qu’une hantise : que ses meilleurs joueurs désertent le pays et rendent ses provinces encore moins performantes et attractives pour les médias et le public. En 2014, dans le cadre des accords entre la WRU et les régions, Warren Gatland a essayé de mettre en place une politique protectionniste, comme en Nouvelle-Zélande. A priori, seuls les joueurs basés au pays peuvent revêtir le maillot rouge mais dès sa signature, cette règle a souffert de nombre d’exceptions. On a commencé par exclure les joueurs déjà exilés. Puis, on a évoqué que seuls les joueurs qui seraient partis à l’étranger après avoir rejeté une offre galloise seraient concernés. La catégorie est assez floue, il faut bien le reconnaître.

Puis, outre Halfpenny, la WRU s’est retrouvée sous la pression de quelques cadors comme Toby Faletau, Rhys Priestland ou George North qui ont choisi d’aller ou de rester en Angleterre malgré des propositions de « Dual Contracts » de la WRU. Et Liam Williams pourrait les imiter en rejoignant les Saracens.

Les patrons du rugby gallois ont alors imaginé un système de « wildcard » pour ne pas perdre la face. Il permet de sélectionner un certain nombre d’exilés : deux l’an passé, trois cette année, et quatre les deux saisons prochaines.Les dirigeants de la WRU ne sont pas fous, ils savent que le rapport de force est favorable à leurs vedettes.

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