Abonnés

Oyonnax: Le malheur des uns

Par midi olympique
  • Oyonnax: Le malheur des uns
    Oyonnax: Le malheur des uns
Publié le Mis à jour
Partager :

Depuis le début de saison, le club de l’Ain n’a pas été épargné par les blessures.

Dans les rangs de l’US Oyonnax, personne ne brandira l’argument comme une excuse. « Nous n’avons pas l’habitude de nous plaindre et il n’est pas question de nous cacher derrière cela pour expliquer pourquoi nous sommes passés à travers à Carcassonne » assure Johann Authier.  « Derrière nous avons un effectif d’une vingtaine de joueurs qui doit nous permettre de faire face » renchérit Stéphane Glas.

Les deux entraineurs de l’US Oyonnax font référence à la même problématique, celle des blessures à répétition. À Oyonnax les portes de l’infirmerie ne restent jamais très longtemps fermées. Depuis le début de saison elles n’ont jamais cessé de battre, au rythme des entrées et des sorties. Avant même le coup d’envoi de la saison, certains comme l’ouvreur Christopher Ruiz ou le demi de mêlée Fabien Cibray en occupaient déjà les bancs. Au soir de la première journée Jamie Cudmore les rejoignait. Et depuis, le va-et-vient, façon pièce de Feydau, n’a jamais baissé de rythme. Le parcours de Christopher Ruiz de retour à la compétition lors de la 12ème journée face à Vannes, à nouveau blessé la semaine suivante à Narbonne et qui n’aura joué que dix minutes pour sa reprise la semaine passée à Carcassonne est symptomatique.

« Nous avons donné leur chance à de jeunes joueurs et ils ont su la saisir. Eux aussi apportent au groupe » analyse Johann Authier. Propulsé sur le devant de la scène par la force des choses, le jeune (20 ans) demi de mêlée sud-africain James Hall s’est ain,si révélé au monde de la pro D2…et il n’est le seul. De jeunes joueurs issus de la filière de formation oyonnaxienne ont eux aussi saisi l’opportunité qui leur était offerte comme le centre Keziah Giodarno, l’ailier Jeremy Scalese aligné à Mont-de-Marsan et face à Biarritz (auteur d’un essai) ou encore l’ouvreur Lucas Chouvet appelé à suppléer Ruiz après dix minutes de jeu face à Carcassonne, titulaire face à Béziers, après avoir déjà pris du temps de jeu à Narbonne et face à Biarritz, mais aussi la saison dernière en Top 14 (remplaçant à trois reprises).

Le malheur des uns a ainsi pu faire le bonheur des autres, mais il ne faudra toutefois pas que l’infirmerie tarde trop à se vider. Sur ses bancs figurent aujourd’hui des joueurs comme le pilier Lukas Rapant (entorse), l’ouvreur Christophe Ruiz (adducteurs), l’arrière Quentin Etienne (cervicale), le centre Maxime Veau (talon), l’arrière Uj Seuteni (pubalgie), l’ailier Uwa Tawalo (entorse cheville) ou l’ouvreur Jérémy Gondrand (entorse cheville)…

 

Par Jean-Pierre Dunand

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?