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« France 2023 » veut rattraper son retard

Par Pierre-Laurent Gou
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Publié le Mis à jour
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Bernard Laporte, Serge Simon et Claude Atcher travaillent pour monter une candidature crédible face à l’Irlande pour l’organisation du Mondial 2023. Le Stade de France a été réservé, le dossier sera présenté à la presse le 9 février. En voici les grandes lignes.

La candidature française pour l’organisation du Mondial 2023, prend forme. Claude Atcher, le superviseur de France 2023 pour la FFR a mis en place son équipe. En à peine un mois, il a déjà ficelé le projet, annonçant même quelques l’arrivée de partenaires (SNCF et Accor). Le président Bernard Laporte et son vice-président, Serge Simon, multiplient quant à eux les rendez-vous pour défendre les chances française auprès des institutions. Ainsi ce week-end, Laporte avait prévu un repas avec Bill Beaumont, le président de World Rugby, sur Toulon. Ce lundi, Serge Simon sera à Londres pour une réunion avec la fédération internationale où il évoquera, entres autres, le dossier du Mondial 2023. Il compte s’entretenir avec Agustin Pichot. La France veut rattraper son retard par rapport à l’Irlande qui cette semaine a reçu un soutien de poids, celui de la Nouvelle-Zélande. Dans cette bataille, la FFR part dans une position d’outsider mais elle n’est pas sans argument. Laporte a signé, il y a quelques jours, une convention avec le consortium du Stade de France pour en faire l’un des stades phares de la compétition. Dix-neuf villes françaises ont d’ores et déjà candidaté, une dizaine pourraient être retenues.

Profiter de l’attractivité de Paris

Dans le camp de France 2023, une hypothèse de travail a fait jour : profiter de l’attractivité de Paris et notamment de ses stades. Ainsi parmi les enceintes présélectionnées les quatre stades de rugby sont présents. Le Stade de France (qui accueillerait le match d’ouverture et la finale), le Parc des Princes et aussi la future Arena 92 du Racing (32 000 places) ou le Jean-Bouin du Stade français. La province ne sera pas en reste, et tous les stades rénovés pour l’Euro 2016 de football y figurent. Le 9 février, la FFR révèlera le logo de la candidature et cette date marquera le lancement de la campagne médiatique d’un Mondial voulu par 74% des Français selon notre sondage exclusif paru fin décembre, soit huit points de plus que pour avoir les Jeux Olympiques à Paris un an plus tard, sur le même échantillon interrogé.

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