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Angleterre: un pack à reconstruire

Par Léo Faure
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    Angleterre: un pack à reconstruire
Publié le Mis à jour
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Pour la première fois depuis sa prise de fonctions, Eddie Jones doit faire face à une cascade de blessures, qui ampute sa belle armada. Qui prendra la relève ?

Eddie Jones découvre les joies du rugby européen. Celles des calendriers surchargés, des préparations estivales de trois semaines et des joueurs qui, à l’hiver, « pètent » de toute part. C’est notamment vrai, cette année, pour son paquet d’avant. Du glorieux huit qui a fait régner sa loi pendant un an, face à toutes les nations d’Europe mais aussi l’Australie, l’Afrique du sud et l’Argentine, il ne reste que la peau et les os. « C’est le jeu des blessures et c’est toujours une sorte de loterie. C’était déjà mon discours en novembre et je le maintiens : c’est une belle opportunité de remettre de la concurrence dans mon groupe », a préféré positiver le technicien australien. Il devra pourtant faire sans quelques-uns de ses cadres pour les deux premières rencontres, face à la France puis le pays de Galles.

L’énigme de la mêlée

Premier chantier qui attend Jones, celui de la mêlée. Mako Vunipola, tout d’abord, a annoncé son forfait pour la compétition en raison d’une blessure à un genou. Puis, c’est Joe Marler qui l’a imité, cette semaine, en raison d’une fracture à la jambe. Les deux gauchers sur le flanc, quels joueurs seront lancés sous le maillot anglais pour commencer le Tournoi, face au XV de France ? Les heureux élus sont au nombre de trois : Matt Mullan (Wasps), Nathan Catt (Bath), qui figuraient déjà dans le groupe d’Eddie Jones, ainsi que le jeune Leicesterman Ellis Genge (21 ans), qui devrait faire son retour. Le premier devrait débuter face à la France. Trois joueurs sérieux, quoi qu’il en soit, mais qui n’ont ni le vécu international, ni la force de frappe en mêlée fermée que les habituels titulaires du poste. De quoi déstabiliser une mêlée anglaise jusque-là dominatrice.

Billy Vunipola également absent

Surtout, les ennuis ne s’arrêtent pas là. « En 2017, nous allons devoir faire sans quatre joueurs de notre paquet d’avants habituel. Cela génère pas mal de stress. Chaque matin, vous vous réveillez en espérant que personne d’autre ne s’est blessé » poursuit Jones. Le suivant se situe un cran plus loin. George Kruis, compagnon habituel de Maro Itoje en deuxième ligne, que ce soit avec les Saracens et l’Angleterre, manquera également à l’appel. Jones pourrait dès lors s’appuyer sur Joe Launchbury pour le suppléer, dans le profil de tracteur en deuxième ligne. Enfin, la troisième ligne compte aussi son lot de défections. Et pas des moindres. L’ancien capitaine Chris Robshaw est d’ores et déjà forfait en raison d’une blessure. Idem pour le semi-remorque Billy Vunipola, meilleur joueur du dernier Tournoi des 6 Nations. Si Jones a de la qualité pour remplacer ces hommes (le numéro 8 des Wasps Nathan Hughes pourrait être promu), toutes ces absences pèseront forcément sur l’entame de Tournoi du XV de la Rose. De quoi espérer les Bleus stopper l’incroyable série anglaise (13 victoires consécutives) ? Cette cascade de blessures, en tout cas, entre-ouvre une porte.

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