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Aurillac: Heureux comme Thomas

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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 Enfant d'Aurillac et du Cantal, Thomas Salles va vivre sa troisième titularisation au poste d'arrière, à Béziers.

À Saint-Simon, on est heureux comme c'est pas permis. Saint-Simon, c'est environ à huit bornes d'Aurillac. Là-bas, la famille Salles et le rugby cela parle à tout le monde. Alors quand Thomas a été titularisé pour la première fois à Perpignan, le bonheur était bel et bien dans le pré. Thomas Salles a 20 ans. Il est né à Aurillac et a intégré le Stade vers ses douze ans. Depuis, il y a fait toutes ses armes. Il y a trois semaines, tout bascule sur un coup de fil des coaches, la veille de prendre le bus pour les Pyrénées-Orientales. Antoine Renaud ne peut tenir sa place au poste d'arrière. On fait alors appel au gamin pour tenir le rôle.

« J'ai été mis à l'aise très vite par le groupe et les cadres. Je n'ai pas trop eu le temps d'avoir de l'appréhension ». Une première sortie entachée d'une défaite, mais on retiendra aussi le 5/6 aux pénalités, le raté étant un poteau. Le garçon est joueur, également buteur quand il le faut. Une semaine plus tard, une nouvelle fois devant les caméras de télévision, on remet le couvert avec Oyonnax, mais à la maison. Devant sa copine, toute sa famille, tous ses potes, l'émotion était palpable au début, puis Thomas livre un match propre, même s'il regrette « ses deux touches non trouvées au pied ».

« Ce qui m'arrive est une grande chance »

Peu importe, il se voit offrir une nouvelle chance de montrer son savoir-faire. « Tout cela va un peu vite. Cela fait vraiment bizarre d'enchaîner les matches à ce niveau », avoue-t-il. D'un autre coté, il savoure aussi car « je m'étais un peu préparé à cela depuis le début de saison. Les coaches m'avaient fait comprendre qu'ils comptaient un peu sur moi ». Succéder à Jack McPhee et à Antoine Renaud ne lui fait pas peur. « Je me sens bien physiquement car j'ai été blessé un moment fin 2016. Là je reviens bien. Contre Oyo on a vraiment fait de belles choses. Cela faisait un petit moment que n'avions pas jouer ainsi, même devant notre public ». Le déplacement à Béziers sera une nouvelle corde à son arc, avec « la ferme intention, comme tous les gars, de se racheter par rapport à Oyonnax. On est en train de retrouver des sensations. J'espère que l'on sera déterminé et que l'on va faire un résultat ».

Joyeux et positif de nature, il sait qu'il a encore pas mal de choses à apprendre côté rugby, « notamment sur mon placement, mais cela va se corriger avec l'habitude ». La garçon a aussi assez de caractère pour ne pas être impressionné par la Pro D2. Sur le terrain, il n'hésite pas à parler. « Quand je suis dans mon match, plus rien ne me dérange, même pas l'âge des gars qui jouent avec moi, rigole-t-il. Je me dis que ce qui m'arrive est une grande chance. Beaucoup de mes copains aimeraient vivre ce que je vis actuellement. Pouvoir réussir dans son club formateur, c'est tout de même formidable ».

par Jean-Marc Authié

 

 

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