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Le derby de l’Étang

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Premier et deuxième, Berre et Martigues vont s’affronter dans un derby qui a pris de l’importance ses dernières saisons.

Petit à petit, la notion de derby tend à s’amenuiser. Parfois entretenue par les observateurs et les supporters, elle est souvent moins vivace dans le cœur des joueurs, plus prompts à changer de club. Mais heureusement, ce n’est pas le cas partout. Dans le sud de la France, deux clubs résistent à ce constat. Séparés par une large étendue d’eau et une vingtaine de bornes à vol d’oiseau, Berre-l’Étang et Martigues se plaisent depuis plusieurs saisons à entretenir une rivalité passionnée, sur fond d’ambitions de montée en Fédérale 2. Dimanche, le leader de la poule 9 de Fédérale 3, Berre, recevra donc son dauphin, Martigues. Le premier cherchera à garder son invincibilité, le second voudra prendre sa revanche après son revers à domicile à l’aller et réduire l’écart au classement avec son adversaire. Comme d’habitude, le débat promet d’être engagé. Ancien coéquipier sous le maillot berrois, les deuxième ligne, David Meyssonnier (37 ans) et Marc Castillo (33 ans), connaissent bien ses affrontements et les attendent avec impatience.

« Longtemps, les deux équipes n’ont pas évolué au même niveau et cela fait six ou sept saisons que c’est devenu un vrai derby, rappelle le premier, fidèle au maillot de Berre depuis ses débuts à l’âge de treize ans. ça date du moment où les entraîneurs Alain Peger et Laurent Bérenger, après trois ans à Berre, sont partis à Martigues. »

Dans leurs bagages, ils avaient emmené David Meyssonnier, qui a annoncé disputer sa dernière saison. Il disputera donc son dernier derby.

« C’est le match de l’étang, sourit le « vieux » de l’équipe, comme il se définit. C’est un match particulier dans la mesure où tout le monde se connaît. Tous les joueurs ou presque ont déjà fait la bringue ensemble et tout le monde a envie de gagner. Je pense que la notion de derby ne serait pas aussi forte si on ne se connaissait pas aussi bien. »

Sur le terrain, il croisera forcément, Marc Castillo, son « jumeau », comme ils s’appellent affectueusement. « C’est forcément le joueur adverse que je connais le plus, sourit Marc. Dans les deux équipes, des joueurs se connaissent bien pour avoir joué ensemble en Espoirs à Aix par exemple. David, c’est mon pote, on a joué côte à côte pendant cinq ans. Mais sur le terrain, le combat, c’est le combat. »

Cela ne les empêchera pas de boire une bière après la rencontre.

« On se chamaille sur le terrain, on se fait la gueule cinq minutes après le coup de sifflet final et on finit toujours par boire un verre ensemble… », conclut David Meyssonnier.

par Sébastien Fiatte

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