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6 Nations : L’Irlande, verte à nouveau

Par midi olympique
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    6 Nations : L’Irlande, verte à nouveau
Publié le Mis à jour
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La 18ème édition du Tournoi des 6 Nations débute ce samedi. D’ici là, Midi Olympique vous propose chaque jour de faire connaissance avec les différentes protagonistes. Au tour de l’Irlande, ambitieuse et armée pour retrouver les sommets.

L’état des troupes 

L’Irlande sort d’un automne 2016 étincelant avec deux victoires de prestige face aux champions du monde néo-zélandais (40-29) à Chicago et contre les vice-champions du monde australien (27-24) à Dublin. De quoi redonner le sourire au sélectionneur du Trèfle, le néo-zélandais Joe Schmidt, après la troisième place acquise l’an dernier dans le Tournoi. Le bilan mitigé (deux victoires, un nul et deux défaites) n’est donc plus vraiment d’actualité à l’aube de l’édition 2017. L’équipe emmenée par l’Uslterman et joueur de devoir Rory Best, qui a atteint le cap des 100 sélections, a défait pour la première fois de son histoire dans une même année les trois nations majeures de l’Hémisphère Sud. Le 11 juin, au Cap, l’Afrique du Sud est tombée face au Trèfle.

Cette année, les provinces irlandaises ont montré certaines dispositions en Champions Cup, puisque le Leinster et le Munster, respectivement premiers de leurs poules recevront en quarts de finale au printemps prochain. Ce qui nous fait dire que l’Irlande ne fait pas rire du tout en s’appuyant sur une conquête d’airain, mêlée et touche confondues où les avancées de Furlong, Heaslip, CJ Stander et autres O’Brien ainsi que la dextérité de Toner font souvent mouche. Bien cornaqués par un Conor Murray à surveiller de très près au ras des rucks, les Verts sont prêts à faire parler leur puissance collective, redoutable d’efficacité. Et qu’importe si l’ouvreur Jonathan Sexton ne sera pas disponible pour la première levée face à l’Écosse, Paddy Jackson est capable de suppléer avec brio le joueur du Leinster. Derrière, Jared Payne absent,  les talents de l’ailier Simon Zebo, et du centre Robbie Henshaw ne sont pas non plus à mettre de côté. Monstre de sang-froid au réalisme implacable, l’Irlande est également une équipe caméléon, capable de s’adapter à son adversaire ainsi qu’une formation ultra-disciplinée qui se met peu à la faute (moins de cinq pénalités concédées par match contre la Nouvelle-Zélande et l’Australie). Ces adversaires sont prévenus, cette équipe en pleine croissance exponentielle ne lâche jamais prise et semble animée d’une farouche volonté d’en découdre.

 

L’enjeu : Une place dans le Top 2

Après avoir remporté le Tournoi en 2014 et 2015, et réalisé le Grand Chelem en 2009, les Irlandais au vu des résultats récemment enregistrés, s’annoncent comme des candidats sérieux au titre. Et leur calendrier, plutôt homogène (trois déplacements en Écosse, Italie, et Pays de Galles, réceptions de la France et de l’Angleterre) devrait leur permettre d’arriver à leurs fins. Le dernier match du Tournoi disputé à Dublin face à l’Angleterre pourrait même s’avérer décisif.

 

Le joueur à suivre : CJ Stander

Il est la nouvelle bombe du rugby irlandais. Sud-africain de naissance, Christiaan Johan Stander aura mis seulement quelques mois à se fondre dans la sélection irlandaise. Sa première cape avec le Trèfle remonte au 7 février 2016. Depuis, le « Bok de Cork », arrivé en 2012 du côté de Limerick et joueur depuis de la province du Munster n’a eu de cesse d’enchaîner les prestations trois étoiles. Dur au mal, explosif et sacrément endurant, celui qui fut capitaine des Baby Boks, la sélection des -20 ans sud-africains, est en train de devenir à 26 ans un des cadres du vestiaire irlandais. C’est certain, Warren Gatland, le manager des prestigieux Lions britanniques et irlandais va surveiller de près ses performances en vue de la prochaine tournée au mois de juin en Nouvelle-Zélande.

 

Les hymnes : Soldier’s Song et Ireland’s Call

Petite particularité lorsque l’Irlande joue à domicile, ce n’est pas un mais bien deux hymnes qui sont joués. Composé en 1907 et doté de paroles en 1923 A Soldier’s Song est l’hymne national irlandais joué en premier. L’Ireland’s Call est lui joué en second en l’honneur de l’équipe d’Irlande de rugby qui regroupe des joueurs de l’ensemble de l’Irlande (Irlande du Nord et République d’Irlande).

 

Le stade : Aviva Stadium

Inauguré le 15 mai 2010 en lieu et place du vétuste et historique Lansdowne Road, l’Aviva Stadium de Dublin est le plus petit stade de la compétition (51700 places) mais il sourit souvent au XV du Trèfle dans le Tournoi. L’Irlande y compte trois petites défaites, et deux nuls pour dix victoires.

 

Calendrier 

1ère journée : Samedi 4 février, Écosse – Irlande , Murrayfield (Édimbourg), 15h25.

2ème journée : Samedi 11 février, Italie – Irlande, Stadio Olimpico (Rome), 15h25.

3ème journée : Samedi 25 février, Irlande – France, Aviva Stadium (Dublin), 17h50.

4ème journée : Vendredi 10 mars, Pays de Galles – Irlande,, Principality Stadium (Cardiff), 21h.

5ème journée : Samedi 18 mars, Irlande – Angleterre, Aviva Stadium (Dublin), 18h.

 

Notre pronostic :

L’Irlande termine deuxième.

 

Notre XV type :

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