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Orange est vert

Par midi olympique
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Cambriolé pendant les fêtes, le club du vaucluse a pu compter sur l’aide des clubs voisins pour reprendre pied. En difficulté en Première Série, le club peut s’appuyer sur une école de rugby et des équipes de jeunes performantes.

Orange n’a pas passé un très bon Noël. Dans la nuit du 25 au 26 décembre, le club house du Rugby club orangeois, qui avait tout juste fêté ses deux ans d’existence, a été victime d’une visite nocturne. Ce n’était pas le Père Noël, qui était en retard mais plutôt un, ou plusieurs, Père Fouettard, bien décidés à se servir. Vaisselles, appareils électro-ménager, équipements sportifs, le lieu a été nettoyé de fond en comble. Et le minibus du club a été retrouvé incendié, ce qui avait rendu le président, Jean-Dominique Artaud vert de rage. En attendant l’indemnisation des assurances, et alors que l’enquête est toujours en cours pour retrouver le ou les coupables, le club a pu compter dans un premier temps sur un bel élan de solidarité de la part des clubs. Châteaurenard, Avignon-Le Pontet, Les Angles, Aubenas, Sisteron, et bien d’autres, se sont tous manifestés pour donner un coup de main, d’une manière ou d’une autre pour permettre la tenue des matchs et surtout l’accueil des différentes équipes, avant et après les rencontres. Le club n’avait même plus le moindre verre. Genre de détail qui peut s’avérer gênant en troisième mi-temps… Plaisanterie mise à part, Orange se serait bien passé de ce genre de péripéties.

« En ce qui concerne le matériel, on peut s’en sortir, juge le président, en poste depuis un an, Jean-Dominique Artaud. Ce qui me gêne le plus, c’est que les responsables sont allés jusqu’à brûler le minibus… Nous nous en servions pour l’école de rugby. Nous n’avons pas actuellement les moyens d’en acheter un autre. Nous verrons la saison prochaine. »

 

Jouer au plus haut niveau national

Pour cette saison, les prochains déplacements seront assurés par les parents, à qui, il a été demandé un coup de main. Et il y a de quoi faire à Orange. Si l’équipe première, sixième (sur neuf) en Première Série, avec seulement deux victoires depuis le début de saison, déçoit, la jeunesse flamboie. Fidèle à sa réputation, l’école de rugby fait le plein, avec près de deux cents gamins inscrits. En Teulière A, les cadets sont invaincus et pouvaient assurer leur qualification pour les phases finales du championnat de France dès hier, en cas de victoire à Montélimar. Les juniors Balandrade sont deuxièmes de leur poule. Il reste à cultiver ce bon terreau pour permettre à l’équipe fanion de rejoindre un jour la division Honneur, si ce n’est la Fédérale 3. « Avec trente mille habitants, l’objectif est de jouer au minimum au plus haut niveau régional », estime le dirigeant. Pour l’instant, l’objectif est surtout le maintien en Première Série. Rajeuni par rapport à la saison dernière, le groupe, entraîné par les anciens coachs des cadets et des juniors, Nicolas Riou et Dominique Monnier, est encore un peu vert et manque cruellement d’expérience. « Nous avons une bonne équipe mais les joueurs n’arrivent pas à reproduire ce qu’ils font aux entraînements. Dès qu’il y a un grain de sable, ils sont perturbés. Ils ont pourtant tout pour réussir, avec la présence d’un préparateur physique, ce qui est rare en Première Série. Le problème est surtout psychologique. » Avec encore dix juniors qui monteront la saison prochaine, Orange a tout l’avenir devant lui, et espère qu’il arrive enfin à partir un jour avec le butin. Sur le terrain évidemment.

par Sébastien Fiatte

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