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Scurf: Réussite à la parisienne

Par midi olympique
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    Scurf: Réussite à la parisienne
Publié le Mis à jour
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L'association de deux clubs parisiens peut viser une qualification en Fédérale 2, malgré des conditions de vie réduites. 

La deuxième place de poule occupée par les Parisiennes de l’équipe du Scuf-Porc dans leur championnat de Fédérale 2 valorise cette association qui sait vivre d’expédients, en s’accommodant depuis sa constitution des conditions de vie à la parisienne. Elles ne s’entraînent qu’une seule fois véritablement par semaine, puisque la problématique infernale des créneaux horaires sur les stades de Paris ne leur réserve qu’une séance le vendredi soir sur le stade Max Rousié. De temps à autre, selon leur calendrier, elles occupent aussi un gymnase. Un en-but par ci, un demi terrain par là, leurs entraîneurs José Machado, Heissam Abdallah, Cécile Delourme, et Raphaël Tomasi, jonglent avec les contraintes et font fi des vents contraires. Leur équipe s’était déjà bien débrouillée la saison dernière dans la grande jungle fédérale, pour sa troisième année d’existence. La pyramide nationale du rugby féminin reconstituée de façon hiérarchique, séparées des équipes de la Fédérale 1 qui les dominaient, elles jouent un bon championnat à leur niveau dans leur catégorie.

Soixante joueuses

La particularité de cette équipe tient dans le nombre de ses joueuses. Cette association du Scuf-Porc est portée par un effectif ultra consistant de soixante participantes. Le réservoir des étudiantes siphonnées par le Porc est assez inépuisable. L’encadrement peut puiser dans ce vivier pour aligner chaque week-end des équipes changeantes et homogènes. Cinquante et une joueuses ont porté le maillot le dimanche depuis le début de saison. « Ce qui nous permet de bien gérer la concurrence avec toutes les autres activités proposées sur Paris », dit José Machado, l’entraîneur principal, qui s’occupait de l’équipe du Porc avant le rapprochement. Avec ses 5 000 euros de budget annuel, ses filles qui partent en voiture personnelles, et qui font la « popote » pour bien recevoir leurs adversaires après les rencontres quand les conditions le leur permettent, cette association de la débrouille joue sa carte avec une certaine verve. Elle recevra les championnes de Norvège pour une belle rencontre amicale le jour de France-pays de Galles, car il y a tout de même des avantages de jouer à Paris.

Par Guillaume Cyprien

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