Alexis Palisson : «Un gros défi face à Montpellier»

Ce match face à Montpellier ne s'annonce pas facile...

Cela va être compliqué, on s'attend à un gros défi, surtout à l'aile. Ils sont costauds, il y a de la vitesse et on sait que c'est une équipe qui aime le défi physique. Être costaud sur les ballons portés va aussi se révéler important.

Il va aussi falloir être réaliste et marquer quand l’occasion se présente, ce qu'il vous a manquer face à Pau...

C'est vrai que durant le dernier match, on a eu beaucoup de temps de jeu dans les 22 mètres adverses. On n'a pas su concrétiser. C'est un peu le mal du début de saison qui est de retour. Il va falloir faire mieux ce week-end, même si cela va être compliqué avec une grosse défense en face.

Les points à l’extérieur vont être important maintenant...

En championnat, cela va aller vite, on sait que même avec des victoires à domicile, cela va être juste pour être dans les six premiers. C'est sûr qu'à un moment, il faudra aller chercher les points à l’extérieur.

Le groupe est-il sous pression par rapport à cela ?

Je n'ai pas l'impression, on est plutôt dans une atmosphère studieuse. On a pris le temps de réfléchir au dernier match face à Pau. On a cœur de montrer un beau visage dimanche.

Deux packs très denses vont s'affronter, les trois-quarts trouveront-ils de la place dans ce match ?

Il y a toujours de la place pour les trois-quarts, cela ne va pas se jouer que devant. Dans tous les cas, il y aura un gros travail défensif à effecteur. Notamment dans l’affrontement. Mais on sait aussi que c'est une équipe qui finit au pied en fond de terrain. Il va falloir assurer les couvertures, avec beaucoup de courses de repli.

Concernant Yoann Huget, comment le trouvez-vous depuis son retour de blessure ?

Il fait que progresser, il s'est tout de suite intégré au groupe et il a voulu reprendre assez rapidement. Je pense qu'il peut retrouver sa place de titulaire en Équipe de France. C'est un joueur qui sait se proposer dans les lignes et c'est aussi un très bon finisseur.

Propos recueillis par Marie Colombier