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Le Stade fort de sa conquête

Par midi olympique
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    Le Stade fort de sa conquête
Publié le Mis à jour
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Impressionnants en mêlée et en touche, les Aurillacois ont tout de même eu des difficultés à se défaire de Carcassonnais joueurs.

Le match

Ce n'était pas la peine de se presser pour assister à la rencontre, vu qu'il ne s'est rien passé durant les vingt premières minutes. Ah si, pardon ! Maxime Petitjean des 25 mètres à gauche des poteaux (3'), puis Antoine Lescalmel, des 40 mètres en face (5'), ratent leurs premières tentatives. Le premier éclair va venir de Peni Ravai. Après une touche, puis un premier ruck, le fidjien hérite du ballon sur les 20 mètres et enfonce tout ce qui se présente devant lui pour échouer à un mètre. Mais le soutien aurillacois a bien suivi et Lilomaiava par à Dame (20'). Essai transformé par Petitjean qui ajoutera deux nouvelles pénalités (24' et 30'). Ente temps, Lescalmel se contente de trois petit points (13-3). Plus forts en mêlée, les Aurillacois sanctionnent Panai qui est prié de rejoindre le banc pour dix minutes (32'). En supériorité... Aurillac va complètement déjouer et offrir un essai à Carcassonne, via les gros et un Benoît Lazzarotto opportuniste (13-10, 36'). Et c'est même Carcassonne qui est à deux doigts d'égaliser, mais Lescalmel vire trop à gauche juste avant la sirène.

Au retour des vestiaires, les Carcassonnais montrent des intentions, mis c'est Aurillac qui va faire mouche une deuxième fois avec Granouillet pour conclure un bon mouvement initié par Pélissié, Boisset et Ravai. 20-10, l'écart est fait à l'heure de jeu, mais les Audis ne cèdent rien, même si Petitjean passe une nouvelle pénalité (23-10, 63'). Dès qu'ils le peuvent, les Audois jouent. Il seront récompensés à la 73' par un essai de leur capitaine Emmanuel Etien. Une pression que les Aurillacois parviendront à gérer, malgré les nombreuses approximations du jour. Heureusement, la conquête était là.

 

L'essai du match : Robert Lilomaiava

Un nouvel essai pour le centre aurillacois. Mais on retiendra surtout le travail phénoménal de Peni Ravai. Au sortir d'une touche dans les 22 audois, plusieurs rucks se succèdent sans pour autant que les Cantaliens avancent. Et puis arrive Ravai. Il se saisit du ballon, traverse, s'arrache et renverse tout ce qui se présente. Le pilier fidjien est impressionnant de puissance balle en main, mais échoue à un mètre. Lilomaiava fera le reste. On joue la vingtième. Le match peut enfin débuter.

 

L'homme du match : Peni Ravai

C'est un monstre physique. Le pilier fidjien, débarqué à la trêve, prouve sortie après sortie que la pioche aurillacoise est plus que bonne. Puissant et très joueur, il est à l'origine ou dans le coup des deux essais Cantaliens. De toute façon c'est simple, il avance de 10 mètres au moins à chaque fois qu'il touche le ballon. Énorme.

 

par Jean-Marc Authié

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