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Conor Murray: « Nous nous sommes adaptés »

Par Marc Duzan
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    Conor Murray: « Nous nous sommes adaptés »
Publié le Mis à jour
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Bousculés en début de match, les Diables Verts de l’excellent Conor Murray sont finalement parvenus à endiguer les offensives tricolores. Il explique comment…   

Comment analysez-vous ce troisième acte du Tournoi des 6 Nations ?

Ce fut physique, intense, acharné… Cette équipe de France n’avait en réalité rien à voir avec celle que nous étions habitués à affronter ces quatre dernières saisons. Le paquet d’avants des Français, au-delà d’être physiquement monstrueux, est désormais très bien organisé en conquête directe. J’ai aussi l’impression que les averses de pluie ont placé les puissants tricolores dans de bonnes conditions pour nous mettre à l’épreuve.

Pourquoi dites-vous que les Français étaient différents ?

Je les ai trouvés plus athlétiques, plus vifs, meilleurs dans les collisions et plus créatifs qu’à l’habitude. Dans un tel contexte, les empêcher de marquer le moindre essai fut pour nous une vraie réussite. Cela signifie que notre système défensif est en place.

De quelle manière vous êtes-vous sortis de ce piège ?

Nous nous sommes simplement adaptés aux conditions climatiques. Pour avoir quasiment tous grandi en Irlande, nous savons comment jouer dès lors que les averses redoublent... A ce moment là du match, nous nous sommes donc appliqués à contrôler le territoire et jouer de la façon la plus simple possible. Ce n’était pas très beau, je vous l’accorde. Mais une victoire contre l’équipe de France est toujours synonyme d’une très bonne journée au bureau ! (rires)

Le début de rencontre ne fut pourtant pas à votre avantage…

Les Français ont dominé la rencontre pendant les vingt premières minutes. Ils avançaient sur les impacts, étaient adroits et assuraient la continuit de la balle… Il nous a donc fallu trouver un moyen de confisquer le ballon. Les mauls pénétrants et les coups de pied d’occupation ont simplement fait partie du plan.

Pourquoi ?

Dans la semaine précédant ce match, Joe Schmidt nous avait mis en garde sur le talent des Français dans l’exercice de la contre-attaque. Notre jeu au pied se devait donc d’être millimétré, exécuté dans le dos de Yohan Huget et Noa Nakaitaci. Globalement, nous sommes plutôt bien parvenus à endiguer leurs relances.

Samedi après-midi, votre demi d’ouverture Johnny Sexton faisait son grand retour à la compétition après avoir manqué les deux premiers matchs du Tournoi, face à l’Ecosse et l’Italie. Comment l’avez-vous trouvé ?

Il a démontré contre les Français qu’il était toujours l’immense joueur que l’on connaît tous. Je ne doutais pas du fait que nous trouverions rapidement nos repères, sur le terrain. Avec Johnny, nous nous connaissons en effet depuis des années… Je savais qu’il était prêt. Il me l’avait déjà démontré dans la semaine. A l’entraînement, son regard en disait long...

En quoi Johnny Sexton est-il si important dans le dispositif irlandais ?

Johnny travaille aux côtés de Joe Schmidt depuis de nombreuses années et sait ce que le coach attend de nous. Sur le terrain, notre demi d’ouverture fait les annonces et nous nous mettons alors à son service. […] Johnny Sexton est un joueur de classe mondiale. Samedi, il a rapidement compris qu’il fallait que l’on joue simple pour battre les Bleus. On l’a suivi et ça a marché.

A quoi vous attendez-vous à Cardiff, dans quinze jours ?

La défaite des Gallois à Murrayfield (29-13) est probablement la pire des nouvelle,s pour nous. Ces choses là échappent à notre contrôle mais les Diables Rouges seront particulièrement revanchards à l’idée de nous accueillir à Cardiff. J’ai d’ailleurs été un peu surpris de cette large défaite de leur part puisqu’au moment où je quittais notre hôtel, samedi après-midi, les Gallois menaient au score. C’est dire à quel point cette équipe d’Ecosse est forte et ce Tournoi des 6 Nations disputé.

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