Abonnés

Sébastien Jordan (Bellegarde) : Dans la tradition

Par midi olympique
  • Sébastien Jordan (Bellegarde) : Dans la tradition
    Sébastien Jordan (Bellegarde) : Dans la tradition
Publié le
Partager :

De retour dans son club formateur, il s’inscrit dans la lignée d’une équipe qui a toujours su former des buteurs de qualité.

Bellegarde se porte bien. Il y a huit jours, l’équipe de l’Ain a décroché, contre Izeaux,(38-14) sa onzième victoire de la saison, en douze journées. Elle est logiquement en tête de sa poule, et peut compter sur un buteur, Sébastien Jordan, en pleine forme. Avec 141 points, il est le deuxième meilleur buteur du comité du Lyonnais, devant notamment l’ouvreur lyonnais, Frédéric Michalak. « Il y a des jours avec et des jours sans, prévient l’artilleur bellegardien. Les deux derniers matchs étaient plutôt sans… C’est passé à moitié et ça ne me convient pas ! Ce n’était pas bien grave parce que le résultat ne s’est pas joué à deux points. Mais cela m’a énervé. »

L’arrière, revenu dans son premier club, à l’intersaison 2014, est un stakhanoviste, qui n’aime rien d’autre que répéter ses gammes, ce qui lui permet depuis de faire le bonheur de ses équipes depuis de longues saisons. « J’ai toujours des ballons dans le coffre de ma voiture, reconnaît-il. Je m’entraîne seul avant les séances collectives ou les jours où je peux, lorsque le travail me le permet. J’ai toujours eu envie de buter et je m’y suis mis sérieusement à Bourgoin. » Avec un grand-père, un oncle et un père rugbymen, tous trois qui évoluaient en première ligne, Sébastien ne pouvait que commencer le rugby, dès l’âge de 6 ans à Bellegarde. En cadets, il rejoignait le CSBJ, pour six saisons, en cadets, juniors, Espoirs, marqués par deux apparitions en Top 16 contre Grenoble et à Brive. « Lors de ce match, j’avais été titularisé à l’ouverture, sourit-il. On était rentré les valises pleines. »

Ensuite, il évolua une saison à Bourg-en-Bresse, deux à Rumilly, avant de se poser six ans à Annecy avec qui il a connu les meilleur et le pire, entre accession et relégation, de la Fédérale 2 à la Fédérale 1. Il y a trois ans, il a sauté le pas, et rejoint Bellegarde, qui lui faisait du pied depuis quelques saisons. Placé à l’arrière, pour laisser la place d’ouvreur à Anthony Clavel, buteur avant son arrivée, il apporte évidemment sa précision face aux perches, perpétuant une tradition bien ancrée à Bellegarde, dans la lignée de Yannick Urpin, artilleur hors pair, revenu au club lors de la dernière intersaison pour s’occuper des jeunes.

De l’expérience

Comme son prédécesseur, Sébastien Jordan apporte également son expérience, toujours sur le terrain. « À bientôt 33 ans, c’est moi le plus vieux quand le centre, Sébastien Hauw (40 ans), n’est pas là, explique Sébastien Jordan. C’est plutôt rassurant pour la moyenne d’âge de l’équipe. »

Il a également choisi la voix de la raison, et intégré l’entreprise familiale, un traiteur, chargé notamment de fournir le voisin… oyonnaxien les soirs de matchs. Une nouvelle tâche qui pourrait l’inciter à raccrocher les crampons rapidement, lui qui aura trente-trois ans au mois de juin, avec peut-être, en point d’orgue, une montée en Fédérale 2, que Bellegarde a quitté il y a de longues saisons. « Mon corps et mon travail décideront, juge-t-il. Mon travail me prend pas mal de temps, et il y a une vie après le rugby… Je resterai certainement au club. » 

Par Sébastien Fiatte

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?