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Johannes De Bruin : la force tranquille du RC Vannes

Par midi olympique
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    Johannes De Bruin : la force tranquille du RC Vannes
Publié le Mis à jour
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L'oeil est perçant et profond et le sourire carnassier, Johannes De Bruin l'afrikaner "trimbale" cette fausse nonchalance. Car physiquement, son mètre quatre vingt quinze et ses 112 kg de tendresse en imposent. C'est aussi lui qui, dans le vestiaire la ramène lorsqu'il faut hausser le ton et remotiver les troupes et personne ne bronche. Comme meneur, il n'y a pas mieux en magasin au RC Vannes. Rencontre.

Au fait Johannes, pourquoi le rugby ?

Parce qu'en Afrique du Sud, tu vis avec ça au quotidien, de la maternelle à l'université. Le rugby c'est le sport scolaire par excellence chez nous et c'est le premier truc que tu apprends. Et comme physiquement j'avais quelques prédispositions disons naturelles, les choses sont venues tout... naturellement.

 

Deuxième ou troisième ligne, votre préférence va vers quel poste ?

Je n'ai pas vraiment de préférence. 3ème ligne tu as plus de liberté, tu touches plus de ballons, tu es plus actif dans les zones de combat. J'ai beaucoup joué deuxième ligne dans ma carrière, mais je pense avoir plus le profil d'un 3ème ligne.

 

Vous êtes arrivé sur le tard en Europe. Pourquoi ?

J'avais entre 25 et 26 ans lorsque je suis arrivé en Italie. J'avais déjà un bon passé en Afrique du Sud. Pendant 4 saisons, j'ai joué la Vodacm Cup. Mais j'ai aussi disputé la Currie Cup qui est le plus haut niveau en Afrique du Sud, qui regroupe les 15 meilleures équipes des 15 provinces. J'ai joué plus de 90 matchs.

 

Mais pourquoi l'Europe et pas l'Australie ou la Nouvelle Zélande ?

Parce que j'avais envie de connaître un autre rugby, d'expérimenter autre chose, mais aussi et surtout d'étalonner mon jeu par rapport à celui qui est joué en Europe.

 

Quelle différence avez-vous trouvcé entre le jeu en Europe et celui d'Afrique du Sud ?

Chez nous, le jeu est plus rapide, il y a plus de jeu. Ici en Europe les conditions climatiques, les terrains plus lourds ne permettent pas toujours de jouer vite. En Afrique du Sud, il n'y a pas autant de mêlées ouvertes, de ballons portés. Il faut faire vivre le plus possible le ballon.

 

Le projet du RC Vannes est justement de produire du jeu. Cela vous convient-il ?

Parfaitement. Je me reconnais totalement dans ce style de jeu.

 

Après l'Italie, il y a eu Annecy qui ne reste pas un grand souvenir pour vous non ?

J'ai eu cette chance de venir en France, mais Annecy ne fut pas un bon choix. Le club n'était pas très bien sportivement et financièrement.

 

Vous avez alors rebondi à Vannes.

Jean-Noël Spitzer m'a donné ma chance. Vannes était une grosse opportunité. J'avais vraiment envie de montrer ce dont j'étais capable.

 

Votre avenir Johannes. Ce pourrait être Vannes ou ailleurs ?

Mon objectif aujourd'hui est de contribuer au maintien de l'équipe en Pro D2. J'ai envie de rester. J'aime la qualité de vie ici en Bretagne. J'aime surtout la tranquilité et le cadre de vie. Je suis né à Belfast, petite ville de la province de Mpumalanga. La-bas, tout est calme....

propos recueillis par Didier Le Pallec

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