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Par midi olympique
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MENDITTE - Fédérale 2 Les Souletines installent dans la pratique de leur rugby des valeurs admirables que Lucie Harismendy incarne.

Pratiquer le rugby féminin à Menditte, village de moins de 300 habitants au cœur de la Soule, ne découle pas d’une évidence. Le statut estimable de « plus petit club de France » n’a pas empêché les garçons de décrocher en 2016 le titre national de Troisième Série. Mais pour les filles de l’USM, autonomes dans leur fonctionnement et beaucoup moins dans la lumière en termes de résultats, il leur faut une sacrée dose de passion pour vivre leur rugby. La présidente Nathalie Arostéguy-Laplace ne cache pas sa fierté d’avoir formé l’internationale de Lons Patricia Carricaburu. Elle apprécie aussi à sa juste valeur l’engagement fervent de ses joueuses. L’exemple de la capitaine Lucie Harismendy est édifiant. Elle incarne l’immense mérite des Mendikotars qui luttent avec un cœur énorme pour conserver leur place de sixième de poule. « C’est difficile, admet Lucie, parce que nous sommes trop limitées en effectif avec nos vingt-cinq joueuses. C’est notre gros problème et on bataille. Nous essayons de recruter, nous allons vers les partenaires, dans les écoles, les lycées, mais nous avons quand même une équipe cadettes en entente avec Salies-du-Béarn. » Tant que le plaisir sera supérieur aux contraintes, Lucie Harismendy continuera de se battre sur un terrain. Pour son club et ses coéquipières avec lesquelles elle partage des moments privilégiés.

« Faites-vous plaisir »

Elle hésite à parler de son rôle de capitaine non sans nous dire : « C’est un honneur d’être, à 21 ans, la capitaine d’une équipe de 20 ans de moyenne d’âge.Nous sommes une bande de copines, c’est génial ! Je parle un peu mais j’ai surtout besoin du ressenti de mes copines. » Attaquer, plaquer, Lucie adore, et le leitmotiv des entraîneurs Laurent Sans et Claude Sardoy : « Faites-vous plaisir en bien jouant », lui plait. Elle aime la présence sous le même maillot de sa jeune sœur Cécile, talonneur ou pilier. L’aîné, Sophie, ex capitaine, est partie s’installer en région parisienne. « Nous avons de vraies qualités individuelles et collectives mais il faut que tout puisse suivre, budget, résultats et effectifs. » Lucie Harismendy veut croire en l’avenir du rugby féminin mendikotar. 

 

par Gérard Piffeteau

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