Guirado : « Envie de se racheter »

Avez-vous conscience de l'enjeu de ce match pour le classement mondial, avant le tirage au sort de la prochaine Coupe du monde, et en avez-vous parlé ?

Non, pas du tout. Pour l'instant, on se concentre sur le Tournoi, surtout après avoir concédé une deuxième défaite à l'extérieur. On a taché de bien préparer ce match, qui s'annonce difficile vues les performances des Italiens depuis le début du Tournoi et surtout en Angleterre. C'est tout ce qui nous préoccupe.

Que craignez-vous de ces italiens ?

Je le répète : les Italiens sont des Latins, comme nous. Sur le combat et la conquête directe, ce match sera intense, on le sait. Nous allons d'abord nous focaliser sur ce secteur. Par rapport au match en Angleterre, on a vu ce qu'ils ont proposé. On se méfie. On va essayer de jouer un maximum de coups pour éviter les zones de ruck.

L'objectif est-il de gagner ou, aussi , d'y mettre la manière ?

L'objectif simple du rugby, comme de tout sport, c'est de gagner. On sort d'une défaite en Irlande qui nous a énormément frustrés, sur ce qu'on a pu proposer. Ou pas. Il y a une envie de se racheter par rapport à ça. En Irlande, la discipline nous a échappée. On doit tous se racheter par rapport à ce match-là. Et ça commence par gagner.

Vous allez honorer votre 50e sélection. Quel sentiment cela procure ?

Effectivement, ce sera mon 50e match en Bleu. Mais il n'y a pas de calcul par rapport à ça. J'essaie juste d'être irréprochable aux yeux des copains. Chaque joueur à un parcours différent. Le mien a peut-être été atypique, semé d'embûches. Mais la saveur de ces matchs en équipe de France reste à part. J'espère que ça se verra sur le terrain.

Propos recueillis par Léo Faure