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Novès : « Je n'avais plus ma dose de sourires »

Par Léo Faure
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    Novès : « Je n'avais plus ma dose de sourires »
Publié le Mis à jour
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Le sélectionneur du XV France est apparu soulagé après la victoire convaincante face à l'Italie.

Quel sentiment vous habite après cette victoire ?

On est très heureux du résultat final. Surtout de ce dénouement, avec un avant-dernière essai refusé. Les gars se sont alors remonté les manches et pour chercher le quatrième essai, celui du bonus offensif. Avant le match, on signait déjà pour une victoire. Elle est finalement bonifiée. Pour certains ça peut paraître simple mais c'est en fait très dur. La mission est accomplie. Ensuite, il y a le contenu du match à scruter. Toute la rencontre, on a retrouvé des lacunes qui maintiennent cet écart entre quelques grandes équipes et nous. Des ballons lâchés avec trop de facilité, un manque de patience sur des choses finalement simples. J'espère qu'on trouvera un jour une équipe un peu plus froide, capable de tenir le ballon le temps nécessaire pour marquer des essais.

Y'a-t-il du soulagement ?

Ce n'est pas une histoire de soulagement. Je suis surtout heureux de voir ces sourires sur le visage des joueurs, à la fin. Depuis quelques temps, je n'avais plus ma dose de sourires. Voir ces jeunes gens, qui travaillent très dur, être récompensés en deuxième période en marquant ces trois essais, nécessaires à notre victoire et qui nous permettent de prendre le bonus, a été un plaisir. Le chemin est tracé, on en connaît les embûches. Et il nous reste énormément de choses à travailler. Il y a quinze jours, je disais qu'on faisait du surplace. Je dirais qu'on a cette fois avancé, un petit peu. On a fait un pas un en-avant. Attention à ne pas en faire deux en arrière, dans une semaine face au pays de Galles.

Votre mêlée fermée, de très belle tenue, doit faire partie des satisfactions...

Oui, la mêlée fait une très belle partie. Elle nous a permis de ne pas sombrer en début de match, quand on a subi les assauts de l'équipe italienne. Elle nous a sorti deux fois d'un mauvais pas. La mêlée nous satisfait, il n'y a pas qu'elle.

Potentiellement, la France peut encore finir deuxième du Tournoi en cas de victoire face au pays de Galles. Est-ce important ?

Je n'ai jamais calculé de telles choses. La préparation de la semaine ne sera pas axée sur cela, si c'est le sens de la question. On n'a que ce qu'on mérite. Si on perd, j'aimerais que cela soit face à plus fort que nous. Si on gagne, des calculs seront faits et on verra notre classement final. Mais je regarde le contenu des matchs. J'ai surtout envie que ce Tournoi nous délivre un bilan positif pour la suite.

Que craignez-vous des Gallois ?

On a regardé leur match hier soir (vendredi, N.D.L.R.) face à l'Irlande. On a pu constater l'intensité mise par les deux équipes. Les Gallois ont su résister plusieurs fois à quinze ou vingt temps de jeu irlandais. Quand je vois, de l'autre côté, à quelle vitesse nous nous débarrassons du ballon… Si on joue avec autant de laxisme, si on laisse autant de ballons aux Gallois, on n'existera pas chez nous, au stade de France. Le vrai challenge, c'est de garder les pieds sur terre par rapport à ce match en Italie. Et de se rendre compte qu'on est encore très loin de ce qu'ont montré les Gallois hier soir. Notre semaine va être studieuse.

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