Howley met en doute l’intégrité française !
Le remplacement de Uini Atonio par Rabah Slimani et la présumée morsure sur George North ont mis les Gallois dans une colère noire.
Uini Atonio a donc quitté la pelouse du Stade de France en fin de match, visiblement blessé, pour faire place à Rabah Slimani. Plus fort que le Rochelais dans l’exercice de la mêlée fermée, le pilier parisien -qui avait mis son vis à vis gallois au supplice en première période- a alors fait basculer la rencontre en quelques coups de rein. Mais Atonio était-il réellement blessé ? Sa sortie du terrain ne masque-t-elle pas en réalité un trait de génie stratégique de la part du staff des Bleus ? Après la rencontre, le sélectionneur gallois Rob Howley ne cachait pas sa stupéfaction : « Nous aimons beaucoup trop le rugby pour le laisser meurtrir par ce genre de scénario ». Pour Howley, Rabah Slimani s’échauffait le long de la touche depuis plusieurs minutes lorsqu’il a été décrété par le médecin des Bleus que le Rochelais Uini Atonio était blessé. Le sélectionneur gallois poursuit : « Un membre du staff technique français a clairement appelé le docteur afin de le faire entrer sur la pelouse. Je m’interroge donc sur l’intégrité de ce genre d’agissement. Quelqu’un qui n’aurait pas du pénétrer sur la pelouse y est pourtant entré ». Pour étayer son propos accusateur, Howley rapportait même le dernier dialogue du match entre Wayne Barnes, l’arbitre du match, et Uini Atonio : « Après une mêlée qui s’effondre, Wayne demande au joueur français : « Ca va ? » L’autre répond : « Ca va, oui ». Quelques secondes plus tard, le joueur français sort pourtant du terrain, blessé. Après le match, j’ai donc discuté unlong moment avec John Davies, le représentant du comité des 6 Nations. Nous n’en resterons pas là. Il y aura des discussions ». L’équipe du pays de Galles portera réclamation. Mais pourrait-elle également citer les Bleus pour une morsure présumée sur l’ailier George North, survenue lors de cette même fin de match. Là-aussi, Howley met en avant des preuves, incarnées par les traces de dents sur le biceps de son ailier droit. L’affaire franco-galloise ne s’arrêtera pas là…
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