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Méret : « C’est difficile de jouer parce que les jeunes manquent d’expérience »

Par midi olympique
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    Méret : « C’est difficile de jouer parce que les jeunes manquent d’expérience »
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Après la blessure de Raphael Lagarde et le départ de Willie Du Plessis, Lucas Méret, désormais seul ouvreur de métier, sera titulaire à Lyon. 

Vous sortez d’une saison pleine en Pro D2, mais vous jouez moins cette année…

L’année dernière était ma première expérience dans le monde professionnel où j’arrivais à enchaîner les matchs et être vraiment considéré dans un effectif pro. Je suis arrivé avec pleine de lacunes, plein de trucs à travailler et au fur et à mesure, ça commence à se construire et ça continue. Je pense que je suis encore en pleine progression, mais de toute façon, il faut jouer pour progresser. C’est ce qui m’a permis d’avancer l’an dernier. Aujourd’hui, c’est le Top 14 et la situation du club a été délicate. On n’a pas enchainé les victoires. Le staff a moins de confiance pour mettre des jeunes qui ont moins d’expérience et qui sont plus aptes à faire des erreurs. 

« En France, le poste d’ouvreur est assez décrié »

 

Le poste d’ouvreur demande de l’expérience, ressentez-vous de la pression du haut de vos 22 ans ? 

Maintenant, je ne m’en mets plus parce que j’ai relativisé. Après, c’est sûr que le poste en France est assez décrié. On le voit même en équipe de France. Là, ça commence à se stabiliser, mais on a eu une période où on n’arrivait pas à trouver un ouvreur régulier. Je pense que dans les clubs français, c’est pareil, pour les jeunes. C’est difficile de jouer parce qu’ils manquent d’expérience, on ne leur laisse pas trop de temps de prendre des repères et de trouver leurs marques à cause d’un championnat qui est hyper exigeant avec les enjeux financiers qu’il y a. Nous quand on joue, on a cette pression. Sur le peu de temps qu’on a, il ne faut pas faire d’erreur et montrer qu’on peut évoluer à ce niveau-là donc c’est vrai que c’est compliqué. 

 

Vous rejoindrez Angoulême à la fin de la saison, pouvez-vous nous parler de ce choix ?

J’ai fait le choix d’aller chercher du temps de jeu. L’année dernière, j’ai participé à beaucoup de matchs, maintenant, c’est un peu plus compliqué. J’avais une belle proposition de la part de Soyaux au niveau du temps de jeu et je pense qu’à mon poste, pour progresser, il faut jouer. 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la fin de saison avec l’Aviron ?

Qu’on fasse honneur à la ville, au public qui nous a beaucoup aidé. Après on ne sait pas ce qu’il se passera, peut être que le club se maintiendra. Si ça peut être le cas, tant mieux, et sinon j’espère qu’il repartira sur de bonnes bases l’année prochaine pour pourquoi pas, revivre une montée comme en 2016.

 

Même si la saison n’est pas finie, quel souvenir gardez-vous de vos deux ans à l’Aviron ?

Bayonne m’a permis de me lancer, m’a fait confiance alors que j’étais jeune. Je remercie Vincent Etcheto, les coatchs et le club pour ça. Même si cette année est difficile, ces deux saisons ont été extraordinaires avec beaucoup d’émotions.

 

Propos recueillis par Pablo Ordas

 

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