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« Le Puc a sa place en Fédérale 2 ! »

Par midi olympique
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Le maintien administratif de son club, et la situation du Stade français : Jérôme Bousquet, le président du PUC, commente l'actualité parisienne. 

Votre club avait été maintenu la saison dernière en Fédérale 2 sur tapis vert. Il se maintiendra, cette saison, soit en raison de la défection de Montluçon, soit en raison de la réforme fédérale. Ce qui fera deux maintiens administratifs de suite. Le Puc a-t-il toujours sa place en Fédérale 2 ?

Oui, comme tous les clubs qui veulent jouer au meilleur de leur niveau. Les aléas administratifs nous ont sans doute permis de nous maintenir, et de façon peut-être superficielle pour les regards extérieurs. Mais nous avons des joueurs qui mouillent le maillot tous les week-ends pour défendre cette place. Leur deuxième partie de saison a été exemplaire. Le Puc joue avec ses armes pour donner le meilleur de lui-même. Et peut-être que les poules de douze, la saison prochaine, nous permettront de profiter d’une saison moins compliquée.

 

En quoi celle-ci a-t-elle été particulièrement compliquée ?

Nous avons été placés dans une poule géographique qui a occasionné beaucoup de longs déplacements. Cela crée de la difficulté sur le plan sportif, tout en creusant le budget. 20 000 euros de déplacements, ou 100 000 euros, ce n’est pas exactement la même chose. L’autre poule de fédérale proposait des conditions de jeu plus abordables. J’espère que nous serons épargnés lors du prochain exercice.

 

Vous présentez une particularité : vous êtes également impliqué au Stade français dans le système logistique auprès de Gonzalo Quesada. Dimanche dernier, vos joueurs ont évolué avec une chaussette rose, en signe de soutien au Stade français. On vous imagine satisfait de l’arrêt du processus de fusion entre le Stade et le Racing…

Sur le plan symbolique, il était très important que le nom du Stade français reste apparent. Sur le fond du dossier, je ne me prononcerai pas.

 

Les difficultés de vos deux clubs présentent-elles un lien ?

Évidemment. Les gens pensent qu’il est plus facile de faire vivre un club économiquement à Paris. On voit bien que cela n’est pas vrai, que ce soit en Top 14 ou en Fédérale 2. Les partenaires sont moins tentés de soutenir notre activité. Nous concernant, le Monoprix de la place d’Italie ne se soucie pas vraiment de nous. Et le public est plus volatil. On voit bien la difficulté de remplir Jean-Bouin, ou Colombes. Au Puc, on joue devant 100spectateurs. La Fédération pense à bon droit que les poules de 12, qui offriront deux recettes de plus à domicile la saison prochaine, permettront aux clubs de mieux faire face. Ce n’est pas vrai chez nous. Cela fait bien longtemps que nous ne faisons plus payer l’entrée au stade. Et sans club-house, difficile de faire vivre une convivialité rémunératrice. Tout ceci étant aggravé par la problématique parisienne du manque d’infrastructures. Tous ses éléments assemblés créent un cercle vicieux.

 

Mais vous pensez, malgré tout, qu’il faut conserver ces deux entités au plus haut de niveau…

Comme le Stade français, le Puc a une histoire. Elle est reconnue. On nous invite toujours à de grands tournois d’école de rugby sur le prestige de notre nom. Quand des joueurs nous rejoignent en seniors, ils défendent rapidement et très instinctivement l’identité du Puc et sa tradition. Devant nos difficultés économiques, il y a deux ans, nous avions arrêté de verser des fixes aux joueurs. Ce qui avait causé des pertes. Mais des joueurs restent intéressés pour venir soutenir cette grande histoire de la violette. Les difficultés ne doivent pas réduire nos efforts pour l’enrichir chaque année davantage. 

par Guillaume Cyprien

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