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Javier Lagioiosa : « Nous sommes encore maîtres de notre destin »

Par midi olympique
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    Javier Lagioiosa : « Nous sommes encore maîtres de notre destin »
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L'Italo-Argentin Javier Lagioiosa a entamé cette saison son cinquième exercice avec le RC Vannes. A force de travail il s'est confortablement installé dans la peau d'un titulaire. Rencontre avec un garçon d'exception et d'une grande modestie.

Javier, savez-vous combien de feuilles de match avez-vous à ce jour ?

A dire vrai, je n'en sais trop rien. J'ai eu la chance de jouer beaucoup cette année. Je pense avoir 85 à 90 % des feuilles de match dont pas mal comme titulaire. Je pense avoir retrouvé cette saison le niveau de jeu que j'avais en Italie. J'ai eu le sentiment en Fédérale 1 d'avoir un peu perdu de mes capacités au fil des saisons. Par contre, je ne sens beaucoup mieux dans ce groupe et dans ce championnat de Pro D2.

 

A quoi attribuez-vous cela ?

Peut-être parce que le combat est plus difficile et que le niveau en Pro D2 est très supérieur à la Fédérale 1.

 

Vous évoquez l'Italie. Où avez-vous évolué ?

A Calvisano, un club qui participe au championnat Eccellenza, soit la première division, qui est régulièrement en compétition en Coupe d'Europe ou en Challenge Européen et qui a été sacré champion d'Italie en 2014 et 2015. J'ai aussi évolué en Argentine à un bon niveau.

 

Comment avez-vous attérri à Vannes ?

Vannes cherchait un deuxième ligne pour remplacer Martin Michel victime d'une fracture de la machoire. Juan Mistura à l'époque à Vannes et que je connaissais pour avoir joué avec lui en Italie, à proposé à Esteban Devich (NDLR ancien entraîneur du RCV et actuellement patron à Cognac en Fédérale 1) de me contacter. J'ai donné mon accord car je voulais connaître autre chose en matière de rugby. Je suis arrivé en septembre 2011 et je suis resté dépuis.

 

Aviez-vous des craintes cette saison de ne pas trouver votre place en Pro D2 dans une équipe solidement charpentée et bonifiée ?

En fait je n'ai jamais douté de mes capacités. Je savais la concurrence solide et importante, mais j'ai montré, notamment lors de la phase finale d'accession en Pro D2 de fin de saison dernière que j'avais le niveau.

 

Pour autant vous n'avez pas été titulaire sur les premiers matchs non ?

Oui, mais je n'ai jamais été inquiet. Je savais que par le travail je retrouverai une place dans ce groupe. La concurrence, avec Etienne (Delangle) et Ruahan (Van Jaarsveld) est saine. Il y a une très bonne entente entre nous et je pense que nous sommes très complémentaires. Nos temps de jeu sont partagés de manière homogène.

 

Vous avez envie de rester à Vannes et ce, même en cas de retour en Fédérale 1 ?

Oui. Vannes est une ville importante pour moi. C'est à Vannes que j'ai véçu les meilleurs moments de ma carrière. Je suis et reste très attaché à cette ville et au club. Sportivement, c'est ici que je me suis le mieux exprimé et le mieux senti.

 

Comment voyez-vous la fin de saison ?

De manière très optimiste et plutôt très positive. Nous avons montré que nous avions le niveau. Nous avons les joueurs pour nous maintenir. Si nous passons Angoulême et Colomiers, nous aurons notre billet de renouvellement. Nous sommes encore maîtres de notre destin.

par Didier Le Pallec

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