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Les maux bleus

Par midi olympique
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L’équipe de France de rugby à 7 n’est pas au mieux de sa forme. Pire, elle est sur la pente descendante avant d’attaquer la deuxième partie de saison...

Pour les hommes de Frédéric Pomarel, l'échec en quart de finale des Jeux Olympiques contre le Japon (12-7) semble difficile à digérer. Depuis Rio, le jeu tricolore ne répond plus. Onzième du classement mondial, les Bleus n'ont atteint que deux fois les quarts de final de la Cup - sans jamais parvenir à les dépasser - (Dubaï, Wellington). Mise à part ces deux « exploits », l'équipe de France doit se contenter des matchs de classement où elle peine à briller. Preuve de l'état de santé fragile du rugby à 7 hexagonal, la dernière place décrochée lors de l'étape de Vancouver avant la trêve.

Une inconstance chronique

Le mal qui ronge Terry Bourahoua et les siens n'est autre que l'incapacité à enchaîner les bonnes performances. Capable de corriger les Gallois 33-7 en poule, avant de perdre contre des Kenyans (à la peine aussi cette saison, 12ème) pour le match de la 11ème place 7-14. Les Français brillent par leur inconstance. S'ils se savent capable de tenir tête à des nations supérieures, à l'image de leur match contre l'Australie perdu 12-14 à Vancouver, les rugbymen français n'ont pour l'heure pas trouvé leur match référence. Ce match qui pourrait redonner confiance à tout un groupe.

Orphelins de leur star

Présent dans le cinq mondial la saison dernière, Virimi Vakatawa fait depuis « les beaux jours » du XV de France. Une absence de taille pour une équipe qui manque de leaders et d'impacts players. Derrière le capitaine Terry Bourahoua (169 points, 5ème meilleur marqueur), les meneurs peinent à pointer le bout de leur nez. A leur décharge Frédéric Pomarel et son staff ont décidé de repartir sur un nouveau cycle après les Jeux. Cette année doit donc être une année de transition, mais cela n'excuse pas le manque de résultat.

Des jeunes en devenir

Nouveux cycle, donc nouveaux joueurs. Au rang des satisfactions, il faut ajouter le jeune (20 ans) Alexandre Lagarde. En seulement 9 matchs sur le circuit mondial, le joueur des espoirs de l'USAP a déjà inscrit 7 essais. Ajoutez à cela les bonnes performances du demi de mêlée du Stade rochelais, Arthur Retière (19 ans) et de Jean-Pascal Barraque (25 ans), l'équipe de France a semblerait-il de quoi voir un avenir radieux se dessiner devant elle. Cela commencera par retrouver le goût de la victoire durant cette deuxième partie de saison.

 

par Félix Comane

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