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Givors, monument à restaurer

Par midi olympique
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    Givors, monument à restaurer
Publié le Mis à jour
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En difficultés sportives et financières depuis quelques saisons, le SO Givors organise la journée des finales du Lyonnais et multiplie les actions pour se sortir de la nasse.

Le week-end prochain, à l’exception de la Bourgogne et de la Franche-Comté, tous les comités du secteur décerneront les Boucliers de la Quatrième Série à l’Honneur. Dans le Lyonnais, depuis plusieurs saisons, le lieu des finales change tous les ans au contraire des Alpes ou de la Drôme-Ardèche par exemple, qui ont l’habitude de se retrouver au stade Lesdiguières à Grenoble ou au stade Georges-Pompidou, à Valence. Cette année, c’est Givors qui a obtenu l’organisation des festivités. Ce samedi, à partir de 11 heures, le stade de la Libération vibrera au rythme des seize équipes présentes. Et en coulisses, les Givordins s’activeront pour que tout se passe bien et réhausser le prestige d’un club en berne depuis quelques saisons. « Fournisseur officiel » d’internationaux, donc Sylvain Marconnet, Pascal Papé ou son entraîneur, Cédric Desbrosse, le SO Givors a multiplié les allers-retours entre la Fédérale 2 et la Fédérale 3 depuis bientôt dix ans. Pire, depuis deux saisons, il flirte avec la relégation en Honneur… Septième de la poule 9 de Fédérale 3, avec trente points, avant le retrait de deux points infligé en milieu de semaine dernière suite au dernier match à Eymeux (qui a écopé de la même sanction), le club a débuté le championnat par huit défaites et un match nul. Il faut dire que depuis trois saisons, le club se serre la ceinture. « À mon arrivée, le club avait cent cinquante mille euros de dettes, regrette le président Michel Commeinhes. L’organisation des finales devrait permettre de solder ce qui nous reste à payer. Il faudra attendre les résultats financiers à la fin du mois pour savoir où nous en sommes. »

Déjà, le club a réussi un joli coup en accolant un sponsor - BM Environnement, une société spécialisée dans le recyclage des déchets - aux journées des finales, première expérience de naming pour ce rendez-vous traditionnel.

 

Organisation d’un salon des vins

En marge des finales, le club organise également un salon des vins, salle Georges-Brassens, avec la présence de quarante et un vignerons venus de toutes les régions. « Jean-Pierre Papé, le père de Pascal, et Thierry Gimenez s’occupent de l’équipe qui organise le salon, poursuit le dirigeant. Ensuite, après la finale de Fédérale 2 entre Lavaur et Strasbourg il y a deux ans et French Flair la saison dernière, nous souhaitons organiser un gros match la saison prochaine. » En espérant également que l’équipe réalise une grosse saison. Sur le banc, elle pourra toujours compter sur Cédric Desbrosse, tandis qu’Olivier Nauroy est reparti au Pays basque. Et elle espère attirer deux ou trois joueurs expérimentés pour encadrer les jeunes pousses, en manque d’expérience et de maturité devant. « Beaucoup de jeunes du centre de perfectionnement ont intégré l’équipe première et nous continuerons de les faire jouer », plaide Michel Commeinhes. Si possible bien sûr en Fédérale 3, ou plus haut. Ce serait dommage de retrouver ce monument du rugby, en finale Honneur dans quelques saisons…

 

Par Sébastien FIATTE

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