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Pierre Marty : « Une belle saison quand même »

Par midi olympique
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    Pierre Marty : « Une belle saison quand même »
Publié le Mis à jour
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L’entraîneur des avants du Stade toulousain féminin revient sur le parcours de ses joueuses cette saison.

Votre équipe a été éliminée en demi-finale du Top 8 par Lille. Êtes-vous quand même satisfait de votre saison ?

Oui, c’est plutôt un bon résultat. Depuis que nous avons intégré le Top 8, nous nous fixons pour objectif de parvenir en demi-finale et à chaque fois, nous remplissons l’objectif. Cette année, ce fut plus difficile encore que la saison précédente. Nous ne bénéficions plus de l’effet de surprise, notre équipe est clairement identifiée. Les filles du Stade toulousain sont attendues partout. En interne, nous sommes aussi devenus plus exigeants. Avec une année de recul, nous connaissons le potentiel de notre groupe et il est très grand. On tolère moins de choses. Les filles apprennent le haut niveau.

Quels sont les gros points positifs à retirer de la saison ?

L’équipe a conscience de ses moyens. Le projet de jeu que nous voulons mettre en place est identifié et plutôt bien intégré. Le groupe est en train de se construire et il est sain. Il y a une saine concurrence et pas d’animosité. Tout le monde tire dans le même sens.

La demi-finale face à Lille s’est jouée sur des détails…

Oui, à la 78e minute du match retour, nous étions qualifiées. Mais les Lilloises sont très au point, très mature, et elles ont fait pencher la balance en leur faveur dans les derniers instants. Ce genre de match va nous servir pour grandir encore. Pour gagner en maturité.

Quels sont vos axes de travail pour la suite ?

Cette saison, nous étions un peu fébriles au moment de conclure nos actions. Il faudra travailler sur ça pour progresser. Avec un peu plus d’efficacité, nous aurions pu nous qualifier plus tôt.

D’un point de vue structurel, sur quoi le club peut-il progresser ?

Il faudrait que les filles du Stade toulousain puissent avoir une unité de lieu pour jouer. Cette année, nous étions chez nous partout, mais finalement nous n’étions chez nous nulle part ! Nous avons joué nos matchs à domicile à Ernest-Wallon, aux Minimes, à Ernest-Dufer… Difficile pour les filles de prendre des repères dans ces conditions. L’absorption définitive de la section féminine par le Stade toulousain devrait nous permettre d’améliorer cela. À voir.

Serez-vous toujours là l’an prochain et que peut-on vous souhaiter ?

A priori, oui, je serai toujours là. J’ai eu des confirmations en ce sens. Il faut nous souhaiter de perdre le moins de joueuses possibles et de réussir à étoffer le groupe avec quatre ou cinq nouvelles filles de haut niveau. Nous sommes victimes de notre succès. Nous avons des filles douées et donc beaucoup de sélectionnées. Il faut nous renforcer pour pouvoir faire tourner.

 

Propos recueillis par David Bourniquel

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