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Sainte-Croix-Volvestre : 37 ans après

Par Didier Navarre
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    Sainte-Croix-Volvestre : 37 ans après
Publié le Mis à jour
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4e Série : Sainte-Croix a créé une grosse surprise en s’imposant en finale devant le favori, le Plateau de Sault. passés par les barrages, les Ariégeois attendaient ce titre.

Dans cette bourgade aux portes du Couserans, le premier magistrat du village est un certain Jean Doussain, le papa de Jean-Marc, le demi de mêlée international du Stade toulousain. À Sainte-Croix, le ballon ovale est la principale association sportive du village. Tout le monde a une affection bien légitime pour le Rugby Club cruxéen qui a vu le jour en 1975. Au tout début de l’aventure, au sein de ce pack des pionniers évoluait le curé du village, l’abbé Piquemal. Outre cette croustillante anecdote, le RCC se flatte d’avoir évolué au plus haut niveau régional au début de la décennie 90 et en 1980, il a soulevé le bouclier de Quatrième Série après avoir épinglé sur le rectangle de Carbonne, les Toulousains de Lardenne. Trente-sept ans après, à ce même niveau de compétition, les glorieux de 1980 ont trouvé leurs successeurs. Le 30 avril au soir, dans l’enceinte d’Ernest-Wallon, une réalisation du talonneur, Yannick Bosch avant la demi-heure de jeu a eu raison de la formation du Plateau-de-Sault grandissime favorite de cette finale. Au coup de sifflet final, outre la joie de cette consécration territoriale saluée par une belle colonie de supporters savourant ce score à l’ancienne (5-3), le capitaine William Rebaudo a eu le privilège de recevoir le bouclier des mains de Guy Novès. « Si on nous avait dit ça en début de saison, on aurait eu du mal à le croire, fait remarquer l’entraîneur Patrick Raufast. Mais au fil de la saison, le groupe a grandi et mûri. Ce titre, c’est une belle aventure humaine. C’est une belle harmonie entre dirigeants, joueurs et supporters. »

 

Des chics types avec des coeurs énormes

Sainte-Croix-Volvestre, c’est le rugby d’en bas. Le budget est bien modeste, pour faire vivre et animer la structure. C’est toute une famille, celle des Rebaudo qui occupe les postes clés au sein du comité directeur. Ce deuxième bouclier de l’histoire du club, il est le fruit d’un effectif de vingt-cinq joueurs pas un de plus, pas un de moins. « Nous avons un effectif limité, reconnaît Patrick Raufast. Tout long de la phase de classement, ce fut difficile, ce qui explique notre quatrième place au classement. En novembre, lors d’un déplacement au Toulouse AC, j’ai à peine aligné dix-sept joueurs sur la feuille de match. Au sein du club, j’ai la chance d’avoir des chics types avec un cœur énorme. Cinq ont évolué en Honneur. Outre, leur expérience, ils mettent l’équipe dans le bon sens de la marche. Après le match de barrage remporté face à Septfonds, nous sommes allés crescendo. Physiquement et mentalement, nous étions bien. » Successivement, Brignemont, Finhan et le Plateau-de-Sault ont subi la loi des Cruxéens. à Sainte-Croix, on n’oubliera pas de sitôt le 30 avril et ce titre au Stade Ernest-Wallon où tout un village a poussé et soutenu ses protégés. Ce moment inoubliable, cela valait bien d’attendre trente-sept ans.

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