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Varacieux : sur une bonne vague

Par midi olympique
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    Varacieux : sur une bonne vague
Publié le Mis à jour
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Malgré quatre finales en cinq ans, Varacieux reste cantonné à la Troisième Série, faute d’un effectif suffisant pour prétendre au niveau supérieur.

Si le rugby isérois professionnel a souffert ces derniers mois avec les saisons galères de Grenoble et de Bourgoin, il n’en va pas de même des clubs amateurs. À l’Ouest de Grenoble, l’heure est aux festivités : Saint-Marcellin, champion des Alpes Honneur, jouera dans huit jours un huitième de finale de championnat de France, et La Bièvre et Vinay ont décroché dimanche dernier leur billet pour la Fédérale 2. Au cœur du triangle formé par les trois clubs, à quelques encablures de Vinay et de Saint-Marcellin, Varacieux vit aussi une belle saison. Fin avril, l’équipe a disputé, et perdu, sa quatrième finale de Troisième Série des Alpes. Et elle jouera dimanche un huitième de finale, contre Saint-Rémy-de-Provence, champion de Provence, à Donzères, dans la Drôme. Si, à la différence de ses voisins, elle n’est pas promue, elle ne s’en formalise pas. « Je ne sais pas s’il faut atteindre ou dépasser les quarts de finale pour être promu, reconnaît le président, Cédric Giroud. De toute façon, monter n’est pas un objectif. Évoluer en Deuxième Série nous obligerait à avoir une équipe réserve. »

Depuis plusieurs saisons, Varacieux souffre en effet d’un cruel manque d’effectif. Avec trente licenciés en début de saison, et la déperdition habituelle, les entraîneurs, Jérôme Julien et Fabrice Pétriment, qui quitteront le banc isérois en fin de saison après trois années, peinent à coucher le nom de vingt-deux joueurs sur la feuille de match.

 

Préparation en urgence

Dimanche dernier, lors de la victoire contre Ordon, il n’y avait que vingt et un noms. Heureusement, il y avait un vingt-deuxième homme dans les tribunes, en la personne des supporters de… LaBièvre, qui jouait juste après. « Ils avaient avancé l’arrivée de leur car de supporters, salue le dirigeant. Nous avons de bonnes relations avec nos voisins. Nous sommes en entente avec Saint-Marcellin pour l’école de rugby, et avons des tutorats avec Saint-Marcellin et Vinay. »

Si la montée n’est pas d’actualité, le club veut essayer de faire mieux que la saison dernière, où il s’était arrêté en huitièmes de finale, pour, pourquoi pas, essayer de faire au moins aussi bien que sa devancière de la saison 1996-1997, éliminée en demi-finale du championnat de France de Deuxième Série. Pour cela, il a fallu organiser le déplacement en urgence lundi. « Nous étions en pleine panique, souriait Cédric Giroud. Nous pensions que nous avions un week-end de repos comme c’est le cas des autres championnats ! Nous avions annulé l’entraînement prévu mardi avant de nous apercevoir lundi soir que nous jouions ce week-end ! » 

par Sébastien Fiatte

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